Le Projet de Loi de Finances (PLF) 2023 marocain prévoit un taux de croissance de 4,5% de l'économie chérifienne l'année prochaine, après une amélioration de 1,5% en 2022. Le gouvernement d'Aziz Akhannouch attend encore de se débarrasser des effets liés à la crise sanitaire du Covid-19 mais également d'amortir les chocs et les crises accompagnant la guerre que la Russie mène en Ukraine.
Les hypothèses de l'exécutif marocain fixent la production de céréales à 75 millions de quintaux, le cours du gaz butane à 700 dollars la tonne et le cours moyen du baril de Brent à 98,6 dollars. Par ailleurs, le taux de change dollar/dirham est situé à 9,8 dans le PLF 2023 alors que la demande étrangère adressée au royaume, hors produits de phosphates et dérivés, à 4,5%, en baisse par rapport à 2022.
La projection d'une croissance de 4,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2023 se fonde sur une série d'hypothèses liées à l'environnement national et aux incertitudes sur l'évolution de la conjoncture mondiale. La valeur ajoutée agricole se renforcerait de 12,9% en 2023 tandis que la valeur ajoutée non agricole continuerait de croître à un rythme de 3,6% l'année prochaine.
Les priorités du gouvernement Akhannouch pour cette année se chiffrent à quatre. Il s'agit de la consolidation des bases de l'État social, de la promotion de l'économie nationale par le biais de l'appui à l'investissement, en sus du renforcement de la justice territoriale et de la reconstitution des marges budgétaires pour garantir la pérennité des réformes.
Mariem Ben Yahia
Publié le 09/09/22 12:35
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