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Mohamed El Kettani : L'Afrique demeure un espoir pour la croissance mondiale

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Fort d'une stratégie intra-africaine d'envergure et sous l'impulsion de son actionnaire de référence la SNI, le groupe bancaire marocain Attijariwafa bank organise les 16 et 17 mars 2017 à Casablanca la 5ème édition du Forum International Afrique Développement, créé en 2010.

Dans son allocution d'ouverture, le Président Directeur Général du Groupe Attijariwafa bank, M. Mohamed El Kettani, s'est félicité des réalisations de cet espace de dialogue, d'échanges et de solidité depuis son lancement.

"Depuis sa création, notre Forum a mobilisé 6.000 opérateurs de 36 pays, généré près de 13.000 réunions d'affaires donnant lieu à d'innombrables opportunités d'échanges et d'investissements, et est devenu incontournable dans l'agenda des opérateurs économiques et décideurs politiques engagés en Afrique".

Le Club Afrique Développement entre dans une phase ascendante

Le PDG d'Attijariwafa bank a estimé que le Club Afrique Développement, dont il a annoncé la création l'an dernier, est entré dans une phase ascendante. "Aujourd'hui, vous êtes plus de 400 membres actifs à bénéficier de ses services incluant rencontres d'affaires régionales, missions sectorielles, plates-formes de mise en relation et d'accès à l'information dans l'ensemble de nos pays de présence", a-t-il déclaré.

Et d'ajouter que les nombreuses demandes d'adhésion qui ne cessent d'affluer, permettront de consolider un réseau d'affaires de premier plan, au service du développement économique et de l'intégration de notre continent. "Ces résultats, doivent nous inciter à nous engager encore davantage sur le terrain pour transformer les innombrables opportunités en réalisations concrètes".

L'année 2017 demeure sous l'influence de nombreux facteurs d'incertitudes

M. El Kettani a indiqué que les facteurs d'incertitude sont multiples et conduisent nombre d'institutions internationales (FMI, OCDE) à relativiser les anticipations de croissance, qui auraient des chances d'être révisées dans les deux sens.

Ainsi, la montée des risques protectionnistes, des restrictions au commerce mondial et aux migrations, constitue un risque majeur pour la croissance mondiale. Selon les dernières prévisions économiques intérimaires de l'OCDE, explique le PDG, une augmentation de 10% des coûts commerciaux sur les seuls échanges de biens pourrait entraîner à moyen terme un recul de 2% du PIB des Etats-Unis, de la Chine, et de l'Union Européenne.

A ces risques protectionnistes, s'ajoutent d'autres facteurs de vulnérabilité dont l'incertitude entourant l'orientation finale de la politique économique américaine, les tensions géopolitiques, la survalorisation des actifs immobiliers et financiers accumulés dans une période de taux négatifs, les forts taux d'endettement constatés dans certains pays émergents dont la Chine, ou encore, l'impact du dollar fort sur les pays émergents endettés en devises et exposés à des risques de sorties de capitaux et de liquidités.

Pour finir, le PDG d'Attijariwafa bank a tenu à souligner que l'Afrique, au delà du ralentissement conjoncturel enregistré en 2016 sous l'effet de la baisse des cours pétroliers, maintient le cap et demeure plus que jamais un espoir pour la croissance mondiale.

Publié le 16/03/17 13:06

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