Maroc - Afrique : Les échanges commerciaux atteignent plus de 6 milliards de dollars en 2022

Le commerce entre le Maroc et les pays africains a connu une croissance remarquable ces dernières années, atteignant un record de 65 milliards de dirhams en 2022, soit la contre-valeur de 6,3 milliards de dollars.

Selon le ministre marocain de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, cet accroissement est dû à la reprise économique post-crise au Maroc et dans le monde. Depuis 2001, les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Afrique ont plus que quadruplé, passant d'une moyenne annuelle de 10 milliards de dirhams à près de 46 milliards de dirhams.

Les importations du Maroc vers les pays africains incluent des produits énergétiques et alimentaires tels que le gaz et le pétrole (25,3%), le charbon (5,3%), les dattes (5,1%), les matières plastiques (4,1%) et l'huile de soja (4,1). Les exportations du Maroc vers l'Afrique sont composées principalement d'engrais (25,4%), de préparations et de conserves de poissons et de crustacés (8,6%), de sucre brut et raffiné (5,9%), de poissons frais, séchés ou fumés (5,1%), de fils électriques et câbles (4%) et de voitures de tourisme (3 ,6%).

L'Égypte est le principal pays exportateur vers le Maroc en 2021 en ayant écoulé 7.368 millions de dirhams, suivi de l'Algérie (5.836 millions de dirhams), de la Tunisie (2.280 millions de dirhams) et de l'Afrique du Sud (1.314 millions de dirhams).

La Côte d'Ivoire est le premier pays importateur de produits marocains en s'approvisionnant sur le marché marocain à hauteur de 3.222 millions de dirhams, suivi du Sénégal (2.796 millions de dirhams), de la Mauritanie (2.355 millions de dirhams), de Djibouti (2.313 millions de dirhams) et de la Tunisie (1.296 millions de dirhams).

Ainsi, les échanges commerciaux entre le Maroc et les pays africains continuent de se développer et d'enregistrer des records, offrant des opportunités économiques considérables pour les deux parties. Il est, néanmoins, important de souligner que pour favoriser ces relations commerciales, il est nécessaire de travailler à l'amélioration des infrastructures de transport, la connectivité et la stabilité politique.

Mariem Ben Yahia

Publié le 09/02/23 11:17