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Le leader de l'industrie du luxe, le français LVMH, a laissé derrière lui la crise du Covid-19. Le géant a dégagé l'année dernière 12 milliards d'euros de bénéfice net, en hausse de 68% par rapport à 2019 et de 156% par rapport à 2020.
Le groupe célèbre pour ses enseignes telles que Moët Hennessy, Louis Vuitton, Givenchy et Christian Dior, poursuit sa chasse aux records avec des ventes en augmentation de 36% par rapport à 2020 pour atteindre 64,2 milliards d'euros. En comparaison avec 2019, l'amélioration s'établit à 14% en 2021.
Les affaires sont au beau fixe pour le groupe qui ne compte pas céder son trône. Le chiffre d'affaires de LVMH a été tiré vers le haut par la division la plus importante qui regroupe la mode et la maroquinerie. En 2021, elle affiche un chiffre d'affaires de 30,9 milliards d'euros, en hausse de 47% sur un an, pour représenter 50% des ventes totales.
Pour ce qui est de l'horlogerie, la joaillerie ainsi que les vins et spiritueux, ils ont également clôturé l'année 2021 en se plaçant au-dessus des niveaux d'avant-crise à travers des hausses respectives de 7% et de 9%.
Le seul bémol que relève LVMH concerne les enseignes de distribution sélective, telles que Sephora et DFS duty free, qui placent leur performance de ventes 18% en dessous de celle de 2019.
Le matin du 28 janvier, un jour après l'annonce des résultats du groupe de Bernard Arnault, le titre a gagné 0,85% et a signé la plus forte hausse du CAC40. Le numéro un mondial du luxe a fait partie des deux seuls titres à être dans le vert.
Les résultats communiqués par le groupe ont largement dépassé les prévisions établies par des analystes et compilées par l'agence Bloomberg. Ils tablaient sur 62,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires et sur 10,7 milliards de bénéfice net.
Mariem Ben Yahia
Publié le 31/01/22 10:01
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