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Investissements étrangers : Deux pays arabes dans le Top 10 mondial des pays les plus attractifs

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En 2024, l'Afrique du Nord, portée principalement par l'Égypte, a été le moteur régional en matière d'investissements étrangers, aux côtés de la Tunisie et du Maroc.

 

 

 

Selon le dernier Rapport sur l'investissement dans le monde publié par la CNUCED, deux pays arabes figurent parmi le top 10 des destinations mondiales pour les investissements directs étrangers (IDE) en 2024.

En tête du duo, l'Égypte s'est hissée à la 9ᵉ place mondiale, attirant un montant record de 47 milliards de dollars, contre seulement 10 milliards en 2023, où elle occupait alors le 32ᵉ rang.

Soit une progression de 373 %, portée notamment par l'accord historique signé avec les Émirats arabes unis pour le développement de Ras El Hekma, un mégaprojet touristique et résidentiel sur la côte méditerranéenne, à près de 35 milliards de dollars. Mais l'Égypte a aussi multiplié les partenariats en 2024, notamment avec la Chine et les pays de Golf, tout en accélérant l'ouverture de son économie à de nouveaux capitaux.

Juste derrière, les Émirats arabes unis se classent 10ᵉ avec 31 milliards de dollars d'IDE entrants. Bien que ce volume soit en baisse par rapport aux 46 milliards de 2023 (où le pays figurait au 13ᵉ rang), les Émirats demeurent une valeur sûre, grâce à des grands projets dans la tech, les énergies renouvelables et les infrastructures.

L'Afrique du Nord, principal moteur des IDE sur le continent

En 2024, c'est l'Afrique du Nord qui s'est démarquée par une performance solide, contre un recul observé ailleurs en Afrique.

Outre l'Egypte, le rapport de la CNUCED souligne aussi la hausse en Tunisie et au Maroc. Pour la Tunisie, les investissements ont progressé de 21 %, atteignant 936 millions de dollars. Le Maroc, de son côté, a vu ses flux grimper de 55 %, pour s'établir à 1,6 milliard de dollars.

Côté annonces des investissements, la Tunisie a totalisé 13 milliards de dollars d'annonces en 2024, contre quasiment rien l'année précédente.

Mais dans le cadre plus large de l'Afrique,  la valeur totale des projets greenfield annoncés a chuté à 113 milliards de dollars, contre 178 milliards en 2023. Seule l'Afrique du Nord fait exception, avec une progression de 12 % de la valeur de ses projets, atteignant 76 milliards de dollars, soit près des deux tiers des investissements greenfield prévus sur l'ensemble du continent.

Les États-Unis, première destination des IDE mondiaux

À l'échelle mondiale, les États-Unis ont confirmé leur statut de première destination pour les IDE en 2024, attirant à eux seuls 279 milliards de dollars.

Derrière, Singapour occupe la deuxième position avec 143 milliards de dollars, suivi de la Chine (126 milliards), du Luxembourg (106 milliards) et du Canada (64 milliards), qui complètent le top 5.

Mais dans l'ensemble, le rapport de la CNUCED révèle une baisse de 11 %, avec un volume global d'investissements tombé à 1 500 milliards de dollars en 2024, contre 1 670 milliards l'année précédente. Et ce, malgré une légère hausse du nombre de nouveaux projets annoncés (+3 %), pour atteindre un total de 19 356 projets.

Dans le détail, les économies développées ont vu leurs flux reculer de 22 %, pesant lourdement sur la tendance mondiale. En revanche, les pays en développement ont globalement maintenu leurs niveaux d'attractivité, tandis que les pays les moins avancés ont enregistré une progression de 9 %.

Jihen Mkehli

 

Publié le 20/06/25 13:13

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