Le Maroc franchit la barre des 7 millions de touristes sur les cinq premiers mois de 2025

À mi-parcours de l'année, le cap des 7,2 millions d'arrivées est franchi, vers l'objectif ambitieux des 21 millions de visiteurs en 2025, et préparant déjà le terrain pour les 26 millions visés à l'horizon 2030.

Sur les cinq premiers mois de 2025, le Maroc a attiré 7,2 millions de touristes internationaux, soit une hausse de 22 % par rapport à la même période de 2024. Cela représente 1,3 million de visiteurs supplémentaires en un an. En comparaison avec 2019, dernière année de référence avant la pandémie, le bond atteint 68 %.

Commentant ces chiffres, la ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, a salué des " résultats exceptionnels " qui, selon elle, " valident la stratégie touristique adoptée par le gouvernement ".

Elle a insisté sur le fait que " les investissements consentis dans le secteur portent désormais leurs fruits de manière concrète ". Déjà, à fin avril, le pays avait accueilli 5,7 millions de visiteurs, soit une progression de 23 % sur un an.

Vers les 21 millions de visiteurs

Si le rythme actuel se maintient, le Maroc pourrait bel et bien atteindre, voire dépasser, la barre des 21 millions de touristes d'ici la fin de l'année, selon les économistes.

A fin mai, plus de 7,2 millions de visiteurs ont été accueillis, soit une progression de 22 % par rapport à la même période de 2024. Rien qu'entre janvier et avril, le nombre de touristes étrangers avait déjà augmenté de 23 %, atteignant 5,7 millions d'arrivées.

Ce rythme, s'il se poursuit, viendrait consolider le record historique de 2024, où le Maroc avait dépassé pour la première fois la barre des 17,4 millions de visiteurs.

À présent, les regards se tournent vers l'horizon 2030. Le pays vise à attirer 26 millions de touristes par an. Pour y parvenir, le Maroc compte sur plusieurs leviers tels que l'amélioration de la connectivité aérienne, diversification de l'offre touristique, montée en gamme des infrastructures.

Et ce, en s'appuyant sur le patrimoine culturel et naturel, sans oublier l'effet d'attraction des grands événements à venir, comme la Coupe d'Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde de football en 2030, co-organisée avec l'Espagne et le Portugal.

Jihen Mkehli

Publié le 20/06/25 08:29