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Le Maroc investira 10 milliards d'euros dans deux nouvelles lignes de TGV

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Le Maroc envisage de renforcer son infrastructure ferroviaire de 1.300 kilomètres supplémentaires. Les deux nouvelles lignes relieront Casablanca à Marrakech et Marrakech à Agadir. Les liaisons à grande vitesse font partie du plan 2040 de l'Office National des Chemins de Fer (ONCF) qui comprend également la réalisation de 3.800 kilomètres de lignes classiques.

Les lignes à grande vitesse de 1.300 kilomètres nécessiteront un investissement de 105 milliards de dirhams marocains, soit près de 10 milliards d'euros. La voie ferrée connectant Marrakech et Agadir s'ajoutent à la création d'autres lignes qui couvriront l'ensemble du territoire marocain, d'après ce que le ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil, a indiqué devant la Chambre des représentants mi-janvier 2022.

Deux puissances occidentales ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet inédit en Afrique. Les esquisses du vaste réseau à grande vitesse ferroviaire marocain ont attiré le français Alstom mais également le chinois Zhong Neng Xuan Zong.

Le prolongement de la ligne existante représente une aubaine pour les deux pays et partenaires de taille du royaume. En effet, la ligne Tanger à Kenitra, dont les 200 kilomètres ont été inaugurés en 2018, a été érigée avec de nombreuses entreprises françaises telles que la Société Nationale des Chemins de Fer français (SNCF) et l'équipementier Alstom qui fabrique les rames TGV.

Au total, la première ligne à grande vitesse d'Afrique a nécessité 2 milliards d'euros. Un prêt de 625 millions d'euros a été accordé par la France en plus d'un autre d'un montant de 80 millions d'euros fourni par le Fonds arabe pour le développement économique et social.

La modernisation du ferroviaire fait partie des ambitions de plus pays d'Afrique, dont la Tunisie. De guerre lasse, le pays a été devancé par le Maroc ces dernières années. Néanmoins, la réalisation d'études concernant la mise en place d'une ligne à grande vitesse a attiré l'attention des autorités tunisiennes après que le président français, Emmanuel Macron, en a discuté avec le président tunisien Kais Saïd lors de sa visite officielle en 2020 dans l'Hexagone.

Mariem Ben Yahia

Publié le 02/02/22 09:14

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