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Les Émirats Arabes Unis et le Maroc ont signé un accord de partenariat économique global (CEPA) pour renforcer leurs relations commerciales et d'investissement. Ce partenariat vise à faciliter la circulation des biens et des services, tout en réduisant les barrières commerciales et en favorisant une croissance économique durable.
Les Émirats Arabes Unis et le Maroc ont conclu avec succès un accord de partenariat économique global (CEPA), visant à renforcer leurs relations commerciales et d'investissement.
La signature de cet accord a été officialisée samedi dernier par Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre d'État aux Affaires économiques extérieures des Émirats, et Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce du Maroc.
Cet accord a pour but de créer un environnement propice au développement économique en facilitant la libre circulation des biens et des services entre les deux pays. Une fois en vigueur, le CEPA réduira ou supprimera les droits de douane, éliminera les obstacles au commerce, et améliorera l'accès aux marchés pour les services.
Il inclut également des mesures pour harmoniser les procédures douanières et établir des règles d'origine flexibles pour les marchandises, favorisant une intégration économique plus fluide. Il a pour but de promouvoir la croissance économique durable et d'améliorer la compétitivité des entreprises des deux nations.
Pour une croissance partagée
Cet accord s'inscrit dans une vision à long terme ambitieuse pour les Émirats Arabes Unis, qui visent à augmenter le commerce extérieur non pétrolier du pays à plus de 1.000 milliards de dollars d'ici 2031.
Pour le Maroc, avec un PIB de 152,4 milliards de dollars en 2023, ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives de croissance. Les prévisions indiquent une progression de 3,5 % de l'économie marocaine d'ici fin 2024, et l'accord avec les Émirats pourrait accélérer cette dynamique.
En outre, l'accord devrait stimuler les investissements bilatéraux, créer de nouvelles opportunités d'affaires, et renforcer les chaînes d'approvisionnement, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité économique de la région.
Il renforce également le cadre juridique entre les deux pays, soutenant le développement du commerce et de l'investissement, tout en ouvrant de nouvelles possibilités pour améliorer la coopération économique et commerciale.
Pour rappel, le commerce extérieur non pétrolier entre les deux pays a atteint 1,3 milliard de dollars en 2023, marquant une augmentation de 30 % par rapport à l'année précédente et une progression de plus de 83 % par rapport aux niveaux de 2019, avant la pandémie.
Jihen Mkehli
Publié le 06/08/24 09:13
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