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Le déficit budgétaire se réduit de 47% à fin avril à 1,2 milliard de dinars

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Le déficit budgétaire de la Tunisie, arrêté au terme des quatre premiers mois de l'année en cours, s'est amélioré de 47% par rapport à la même période de l'année précédente pour s'établir à 1,2 milliard de dinars, contre 2,3 milliards à fin avril 2020.

Comme en témoigne les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat à fin avril dernier, cette réduction du déficit budgétaire résulte de l'effet combiné du recul des dépenses de l'Etat et de la progression des recettes fiscales.

Ainsi, à fin avril 2021, les ressources budgétaires s'établissent à 10,5 milliards de dinars, contre 9,5 milliards à la même date d'il y a un an, soit une croissance de 10,3%. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des recettes fiscales de 20% passant de 8,3 milliards de dinars à 9,95 milliards. En revanche, les recettes non fiscales accusent une chute de 60% pour s'établir à 498,6 millions de dinars.

S'agissant des impôts directs, ils ont progressé de 11% à fin avril à 4,1 milliards de dinars. Dans le détail, les impôts sur le revenu ont augmenté de 13,3% pour se situer à 3,27 milliards de dinars dont 2,2 milliards d'impôts sur les salaires (+12,7%).

Pour les recettes provenant des impôts sur les sociétés, elles ont augmenté de 3% à 854,2 millions de dinars en raison de la hausse des impôts sur les sociétés non pétrolières de 15,6% pour s'élever à 694,3 millions de dinars. Quant à l'impôt sur les sociétés pétrolières, ils ont reculé de 30,3% à 160 millions de dinars.

Quant aux impôts indirects, ils ont augmenté de 27,6% à 5,8 milliards de dinars. Cette croissance résulte essentiellement de la hausse des droits de douane de 25,6% à 452,5 millions de dinars, de la TVA de 33,4% à 2,8 milliards de dinars et des droits de consommations de 21% pour se situer à 1 milliard de dinars. Par ailleurs, les autres impôts indirects affichent une progression de 22,8% à 1,5 milliard de dinars.

En ce qui concerne les dépenses totales de l'État, elles s'établissent à fin avril dernier à 11,67 milliards de dinars, contre 11,8 milliards un an plutôt, accusant un léger repli de 1,3%. Les charges budgétaires sont composées essentiellement (58%) des dépenses salariales qui ont atteint 6,7 milliards de dinars enregistrant une croissance de 2,7%, des dépenses d'interventions de 2,38 milliard de dinars, soit une baisse de 6,5%.

Pour les charges relatives aux intérêts de la dette, elles ont légèrement baissé de 0,8% pour s'établir à 1,37 milliard de dinars à fin avril dernier.

Omar El Oudi

Publié le 28/06/21 09:36

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