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Exploration pétrolière : La Libye lance son premier appel d'offres depuis 17 ans

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Malgré l'instabilité politique, la Libye relance l'exploration pétrolière après 17 ans d'attente pour attirer de nouveaux investissements et moderniser son secteur énergétique.

 

 

La Libye a annoncé le lancement d'un appel d'offres pour l'exploration pétrolière, une première depuis 2008. 

Lors d'un discours télévisé, le président par intérim de la National Oil Corporation (NOC), Masoud Suleiman, a déclaré que la compagnie pétrolière publique supervisera cet appel d'offres, dont les détails – notamment la date et les conditions de participation – restent à préciser.

Il avait insisté, à plusieurs reprises, sur la nécessité de moderniser le secteur pétrolier libyen et d'accroître la capacité de production grâce à de nouvelles découvertes et à l'adoption de technologies avancées, afin de combler le retard accumulé ces dernières années. 

Ce lancement représente une opportunité stratégique pour relancer l'industrie pétrolière et attirer de nouveaux investissements, dans un contexte où les gouvernements rivaux de l'est et de l'ouest du pays se disputent le contrôle des revenus pétroliers, principal moteur de l'économie du pays.

Une reprise fragile du secteur pétrolier

Après plus d'un mois d'arrêt, la Libye a repris progressivement sa production pétrolière en octobre dernier. Une interruption qui avait eu un impact clair, notamment en août, où la production avait chuté de moitié, tombant à environ 700 000 barils par jour. 

Malgré ce climat instable, les grandes compagnies pétrolières internationales ont choisi de maintenir leur présence en Libye. Des groupes comme l'italien ENI, l'autrichien OMV, le britannique BP et l'espagnol Repsol ont relancé leurs activités exploratoires en 2023, signe de leur confiance dans le potentiel énergétique du pays. 

Pour soutenir cette reprise, la Libye doit cependant attirer d'importants investissements. En janvier, le ministre par intérim du Pétrole, Khalifa Abdel-Sadiq, a estimé que le pays avait besoin de 3 à 4 milliards de dollars pour porter sa production à 1,6 million de barils par jour.

Notons qu'actuellement, elle atteint environ 1,4 million de barils, un niveau qui reste légèrement inférieur à celui d'avant la guerre civile.

Jihen Mkehli

 

Publié le 04/03/25 09:26

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