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Face à l'échec des négociations sur le salaire minimum entamées entre le gouvernement argentin, les chambres de commerce et les syndicats, la présidence a décidé de porter en février le salaire minimum à 180.000 pesos (204 dollars), puis en mars à plus de 202.000 pesos (230 dollars).
Cette décision concrétise une augmentation totale de 30%. Le ministre de l'Economie, Luis Caputo, a indiqué que le gouvernement allait décréter l'augmentation du salaire minimum, annonce la presse locale.
Selon une récente étude publiée par l'Observatoire de la dette sociale de l'Université catholique d'Argentine (UCA), 57% de la population, soit plus de 26 millions de personnes, vit sous le seuil de pauvreté, soit le chiffre le plus élevé depuis l'établissement de cette mesure privée, il y a 22 ans. Les données officielles sur la pauvreté montrent jusqu'à présent que 45% des Argentins ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins fondamentaux.
Après une dévaluation de 50% de la monnaie nationale, le peso, la libéralisation des prix et leurs fortes hausses, l'inflation en janvier en Argentine a atteint 20,6% et, sur 12 mois, elle a été de 254,2%. L'année 2023, la dernière du gouvernement d'Alberto Fernández (centre gauche), s'est achevé avec un taux d'inflation de 211%, dont 25,5% pour le seul mois de décembre.
Jihen MKEHLI
Publié le 22/02/24 09:04
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