Posté le 27/03/2018 14:52:28
Bonjour,
A l’attention de Mr Bouaziz en réponse à votre précision.
Pour les emprunts à taux fixes, il N’y a pas trente six milles formules, c’est ou bien du leasing ou des financements islamiques. Les exceptions sont les financements adossés aux lignes extérieures, et ce n’est pas le cas de CC, ou bien des montages hybrides, avec des taux fixes mais toutefois prenant en considération les prévisions de l’évolution du TMM, et généralement c’est des emprunts très onéreux.
Le poids du leasing n’est pas significatif dans la dette de CC, et la dette court ou moyen terme est conventionnelle, pas de banques islamiques ou très peu, et le coût fluctue en conséquence des taux.
Par contre je préfère discuter avec vous sur un plan plus fondamental.
Quel est le sort de la dette en général ? Est-elle remboursée définitivement ? Cela suppose que CC a les moyens de mettre 500MD sur la table pour virer ses banquiers.
Non, la dette est reconduite, renégociée, sous forme de crédits de gestion pour la partie relevant de l’activite Courante, sinon en dette financière pour le financement du déficit du FR, ou bien des CMT classiques pour le renouvellement du matériel, etc etc
Ceci pour dire que CC gardera vraisemblablement dans son passif le même stock de dettes. Et même si elle dégage des CF positifs permettant d’amortir la dette, celle ci continuera à augmenter vu la croissance du CA et l’inflation des prix. C’est un cercle vicieux, mais pas forcément diabolique la dette permet un effet de levier pour les actionnaires, si elle est saine.
J’en viens à ma conclusion, qu’artivera T-il quand la dette vient à maturité (a l’occasion des renouvelles des financements CT ou des échéances mensuelles MT) et que CC doit la remplacer dans ses bilans par une nouvelle levée de fonds.
Le mot est « Renégociation »
Donc même si je vous suis dans l’hypothese Très invraisemblable que la dette est à taux fixe, l’inflation des taux finira par rattraper CC, nul n’est à l’abri, et surtout pas CC avec son volume de dettes et la situation de sa trésorerie, les banques seront intransigeantes.
Pour le taux de 0,5% que vous évoquez, il s’agit vraisemblablement d’un engagement par signature, une caution ou une lettre de crédits éventuellement, mais aucune avance en fonds ne peut être rémunérée à 0,5% ( et pour vous le confirmer CC a subit 23MD de frais financiers pour 6mois en 2017, donc 46MD pour une année pleine, pour un stock moyen de dettes de 500MD, c’est du 9,2%)
PS : CC n’impute pas là totalité des frais financiers sur l’exercice fiscal, mais a opté comptablement à capitaliser une partie de ces frais, dans le coût d’en revient de sens investissements). Réellement l’actif immobilisé de l’an societe englobe aussi des frais financiers comme frais d’approche en quelque sorte ! Une toute petite bulle mais bon on n’est plus à une bulle prêt dans ce montage !