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C’est rien je t’en prie mais au niveau des banques c’est une déformation de la réalité cependant comme tu n’es pas de la « maison » c’est l’impression que beaucoup retiennent la réelle raison est que tout simplement les succès stories qui ont lieu ne sont pas relayées : toi même as tu un jour eu besoin d’une autorisation de découvert ? As tu eu le besoin de financer ton logement ? Concernant tes enfants as tu fais intervenir un établissement financier pour leur permettre d’avoir une meilleure vie ailleurs ? Au niveau d’une société penses tu qu’arriver au jour de la paie de ses salariés et ne disposant pas de fonds l’établissement bancaire est il intervenu ou à t il laisser les salariés en conflits avec leur patron ? Pour le Covid as tu simplement noté comment nous avons réagis à l’échelle du système globalement pendant que d’autres rester tranquillement chez eux à attendre que ça passe (en télétravail ou en congé ou en chômage économique) ? Le coût est une chose mais c’est encore une fois un système : l’argent en lui même a un coût si on veut représenté par le TMM et faisant partie de la panoplie permettant de juguler l’inflation derrière les banques doivent marger ce qui est normal en termes de crédits donc de prise de risque mais à quel taux ça c’est relatif regarde la micro finance (de 20 % a 25 %) par exemple ou la finance islamique qui directement est propriétaire de tes acquisitions en te les revendant (c’est un long débat) quoi qu’il en soit ça c’est la partie redondante mais il y a aussi les services bancaires essentiels : si pas de comptes bancaires ton argent courera le risque en permanence de se faire voler (imagine que tout le monde garde son cash sur lui) au niveau des moyens de paiements imagine que tu doives payer cash une maison de 500.000 dinars en te promenant avec la somme en billets ou alors que les virements n’existent pas et que tu doives te déplacer en permanence en personne pour effectuer tes achats ou tes transferts de fonds : à tous ces problèmes et bien d’autres nous apportons les solutions au quotidien et nous sommes rémunérés en conséquence.
D’ailleurs l’intérêt est sain : si sauve cette société me rapporte plus que de la liquide , qu’elle serait le risque encouru et combien cela pourrait il me rapporter ? (Vision capitaliste) Combien d’emplois sauverais je ? Quelle apport cette société apportera à la société ? Et même en dégageant de nouveaux des bénéfices qu’elle serait sa contribution sous forme d’impôts à l’état et donc permettra en fonction de la gestion des finances publiques de contribuer à améliorer le bien être des citoyens? (Vision sociétale)
@ABOU : merci pour ces échanges avec toi attendons de voir ce qui len est de la restructuration retenue pour SERVICOM et à l’avenir malheureusement le contexte risque de s’aggraver cependant crois moi nous œuvrons chaque jour pour maintenir le bateau hors de l’eau l’intégralité de mes confrères et moi même tu ne peux pas comprendre en étant extérieur à la sphère réelle du financement mais quand un particulier finance sa maison , qu’une société Honoré les salaires de ses employés , que les études des enfants de nos clients sont financés par notre concours , que les crises arrivent et que nous maintenons le système en marche (en plein confinement on était au front !) ou même que les citoyens paient leurs courses au carrefour du coin c’est aussi grâce à nous ;)
Le financement participatif, ou crowdfunding, est un échange de fonds entre individus en dehors des circuits financiers institutionnels, afin de financer un projet via une plateforme en ligne.
Dans cette sphère que constitue le financement en dehors des banques ou à l’extrême prise de risque donc via un pool bancaire par exemple ou les sicar bancaire ou les bisness angels ou les fonds spéciaux dédiés au développement au sens large ou pour bientôt inchallah le crowfunding là c’est différent
Et oui quelque soit l’entité en question en financement direct les garanties sont indiscutables meme pour un simple crédit à la consommation il y a la domiciliation irrévocable du salaire et l’assurance vie. Mais le financement est plus large que les banques
En fait le contexte actuel suggère que l’inflation finisse par exacerber la masse monétaire , les sociétés doivent optimiser leurs capacités et le levier bancaire qui est mis à leur disposition c’est pas simple mais au final Carthage ciment par exemple c’est une société qui dégage des bénéfices à présent et son endettement est viable ce n’est pas simplement de la restructuration bancaire. Les banques apportent également le conseil et l’expertise notre mission c’est de financer l’économie réelle c’est pour ça que nous sommes des partenaires à part entière et que l’expertise des banquiers est mis à profit pour appuyer les sociétés : c’est notre boulot de sauver les sociétés , les personnes physiques , l’état en contrôlant le risque cela permet aux concernés de comprendre qu’ils sont déjà sur la bonne voie car on a accepté d’apporter notre appui et de l’autre côté une grosse partie de la rémunération de cette prise de risque en tant que partie prenante (si la créance se passe mal on provisionne en déduisant de nos bénéfices directement c’est pas de la rigolade) est tout simplement reversée à l’état sous forme d’impôts
Si un contrat est signé et que le marché lié à ce contrat est domicilie chez l’établissement bancaire et que ce marché fonctionne par facturations successives sur une simple présentation de facture il est possible d’obtenir un engagement avancé sur facture signé d’un montant correspondant à 80 % de la facture signée avec comme couverture le marché domicilié et la domiciliation de la facture donc dans ce cas là la garantie du bisness c’est le bisness en lui même
Et les lignes de financements étrangères sont étudiées pour ça aussi car elles sont basées sur des besoins spécifiques : d’une part les fournisseurs veulent vendre à partir du pays x d’autre part les producteurs y souhaitent s’approvisionner au niveau du pays y pourquoi le pays y en particulier ? Car des lignes de financements extérieures sont mises en place.
Le contrat signé en soit est une garantie car il permet de domicilier irrévocablement les recettes générées par ce marché de même il faut voir également la possibilité de la domiciliation irrévocable du marché en question sinon il est également possible de couvrir cet engagement avec la caution solidaire du gérant propriétaire ou d’une autre personne se portant comme garant ou encore de solliciter une couverture par le concours d’une assurance.
Mais en soit ce qui importe c’est la visibilité l’évaluation du risque est tout un art , la garantie ne fait qu’atténuer une partie du risque mais les banques ne sont pas des prêteurs sur gages en premier : show me the bisness
Adorer et non pas dire. Le sujet de la restructuration des sociétés est complexe mais dans le contexte actuel il est fort à parier que si la crise s’intensifie beaucoup de sociétés cotés passeront par la.
Ce n’est pas une logique de groupe VIP ABOU rahou nous avons tous un point commun nous sommes passionnés par la bourse et c’est très global : je m’intéresse à la BVMT , aux bourses étrangères , aux cryptomonnaie, à l’économie mondiale , à la finance de marché etc…. Ça peut te choquer mais j’ai même des amis passionnés comme moi qui sont situés au Brésil ou en Chine 🤣 donc ce n’est pas pour parler de toi bien au contraire j’ai pas dire parler avec toi car tu es comme moi : un passionné
Et au niveau des garanties des organismes existes afin de pallier à ce problème tel que la SOTUGAR ou encore des programmes spéciaux périodiques à l’instar des fonds qui ont été alloués pour permettre aux sociétés de survivre au COVID avec des subventions (oui de l’argent quasiment gratuit) pourquoi me direz vous ? Principalement pour sauver l’emploi c’est ça l’enjeu principal
Et bien entendu il y a des lignes de crédits spéciales dédiées aux restructurations des sociétés et également tout un programme que vous connaissez sans doute le programme de mise à niveau
OK donc pour ta première question : si une société se présente avec de tels éléments que tu décris et demande un financement elle ne l’obtient pas.
Pour la deuxième : oui à chaque engagement accordé par un établissement sérieux il y a des garanties en couverture.
Ceci est le financement direct bancaire cependant si cette société apporte un plan de restructuration ce qui arrive même avec toutes les difficultés que tu présentes beaucoup d’outils financiers permettent de la sauver : il y a le financement par le haut du bilan avec des crédits participatifs , le concours des SICAR , la private equity et les montages disons spéciaux pour absorber les dettes voir liquider la société pour en créer une autre voir même des opérations de levarge buy out permettant de créer une société dans l’unique but qu’elle génère des dettes afin de renforcer le capital de la première société.
Tout comme les assurances AMI la restructuration qu’ils ont réussi à mettre en place ce n’est pas du petit ouvrage bref les exemples sont très nombreux , le film ne s’arrête pas à l’instant t !
Un exemple remarquable me vient à l’esprit : la société Carthage Ciment sans l’intervention des banques en général et de la BT en particulier cette société était condamnée et pourtant c’est le leader de son secteur et d’un point de vue purement financier c’était très compliqué qu’elle s’en sorte ou encore de AETECH qui vient d’obtenir une augmentation de capital en numéraire ou encore la BTE qui a été recapitalisee par ses actionnaires de référence …. bref pour moi ce sont des organismes vivant qui n’ont qu’un seul réel objectif : survivre pour croître.
J’ai le même problème sur ma conviction par rapport à TGH heureusement je n’ai pas incité tout le monde à y aller all in mais voilà de mon côté j’essaie de faire la part des choses et je comprends les opinions inverses car il faut rester ouvert d’esprit , pourquoi ne pas agir de meme , espérer que la société s’en sorte et que les petits porteurs finissent par réaliser des gains avec leur prise de risque ? A quoi cela sert de constamment enfoncer les sociétés qui sont passées par des difficultés ou qui ont un mauvais historique concernant leur management ? Si on agit ainsi autant supprimer les 3/4 des sociétés cotes ou de façon plus catégorique chacune qui réalise une perte et dans un système élitiste chaque société sanctionnant un recul de ses bénéfices.
À côté ce qui se passe avec les dirigeants ce sont les lois du bisness c’est propre parfois et d’autres non mais cela reste un domaine particulier qui demande une lecture spécifique : le management a changé point à la ligne derrière ce sont toujours des arguments pour condamner définitivement une boîte sans considérer les échanges qui ont lieu à leur tête ou même que d’autres affaires touchant le dirigeant sur une société en affecte une autre comme Frikha avec TELNET et Syphax pour illustrer. Ainsi il faut faire la part des choses et rester objectif : il y a ceux qui croient en une société d’autres qui n’y croient pas ce qui est normal ce qui ne l’est pas c’est d’essayer par tous les moyens de transformer ça en conflit entre personnes : tu es libre de tes opinions sur tel ou tel titre bien entendu , si x soutient telle société et que cela ne soit pas ton cas pour qu’elles raisons t’en prend tu as x ? Ceux qui ont décidé de suivre x c’est leurs problèmes et ça les concerne (personellement j’encourage toujours l’investissement à tord ou à raison ne serait ce que la prise de risque mérite toujours du soutien) mais intervenir en leur nom alors qu’ils n’ont rien demander pour tenter de nuire à x même si entre nous tu l’amuses beaucoup ça a mon sens ce n’est pas correct.
Ainsi comptablement dans toute structure une image à l’instant t matérialisée par le bilan est élaborée mais comme je l’ai dis une société c’est vivant donc quand des pertes sont rencontrées oui que les fonds propres sont amoindris ou encore qu’une activité non rentable doit être maintenue avant d’être finalement abandonnée la solution c’est la restructuration. À l’instant t oui tu mets en avant les difficultés éloquentes de la société mais en même temps tu arrêtes l’image et tu la condamnes à mort . La restructuration c’est la résurrection : crois tu honnêtement que les parties prenantes abandonneront et accepteront leurs pertes de façon définitive et inéluctable ? Crois tu réellement que le secteur bancaire finit par laisser mourir des sociétés qui emploient du monde , produisent de la valeur et manifeste farouchement l’envie de continuer de travailler (la continuité de l’activité a été validée) ?
