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Les prix internationaux du pétrole s'éloignent de leurs pics récents en se situant toujours en dessous des 120 dollars. Même si une appréciation a été observée depuis l'ouverture, les deux références mondiales, le Brent de la mer du Nord et le West Intermediate Texas (WTI) restent affectés par les craintes liées à une éventuelle récession.
Le Brent de la mer du Nord s'échange à 115,66 dollars le baril contre 114,42 dollars à l'ouverture. Le cours de la référence mondiale se remet mais reste affecté par une forte incertitude. Les contrats à terme sur le Brent se sont situés, lundi 20 juin, à leur plus bas niveau en un mois. En ce qui concerne le brut américain, le WTI, il se négocie à 111,85 dollars les 159 litres, une chute comparée à un récent sommet d'environ 123 dollars.
La volatilité des prix de l'or noir est due aux différentes hausses des taux d'intérêt de la part des banques centrales de puissances économiques telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse, laissant présager une potentielle récession. Les politiques de resserrement monétaire mises en place par les institutions émettrices occidentales veulent répondre aux pressions inflationnistes et à des flambées de prix records.
Toujours est-il que les prévisions de resserrement de l'offre de pétrole face à une demande croissante persistent. En effet, les sanctions occidentales ont réduit l'accès au pétrole russe depuis son invasion de l'Ukraine.
Mariem Ben Yahia
Publié le 21/06/22 08:44
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