La Libye veut développer son secteur privé de la santé

" Les cliniques entre présent et avenir ". Ce slogan qu'ont choisi les responsables de l'Union Libyenne des Cliniques Privées (ULCP) pour le premier congrès de leur organisation en dit long sur leur ambition pour leur secteur.

Une ambition partagée par les dirigeants de l'Etat -notamment le chef du gouvernement, Abdelhamid Dabaiba, le gouverneur de la Banque centrale de Libye, Al Seddik Omar al-Kabir, le président de la Cour des comptes, Khaled Chakchak, etc. ayant pris part à ce premier congrès.

Le premier a réaffirmé que " l'existence d'un secteur privé fort et organisé dans les différents domaines est très importante, en raison du développement des produits et des services qu'engendre la concurrence " et " parce que cela est susceptible d'aider les hôpitaux et les dispensaires publics à mieux faire face au grand nombre de malades, notamment en période de crise sanitaire comme celle du Covid-19 ".

Après le congrès, le gouverneur de la Banque centrale libyenne a eu une rencontre avec le président et les membres de l'ULCP qui a discuté du " rôle des cliniques privées dans le renforcement de la vision du gouvernement d'Union nationale pour la relance de l'économie et ce, en partenariat avec les banques commerciales, et conformément aux normes de qualité et aux conclusions du premier congrès " de l'organisation.

Enfin, le président de la Cour des comptes a mis en exergue le fait que " le moment est propice grâce à une conjoncture incitative favorisée par le soutien du gouvernement et sa volonté de réaliser, pour la renaissance du secteur privé de la santé ". Celui-ci, souligne M. Chakchak, présente, malgré son ancienneté -il a démarré dans les années 60-, des faiblesses que " nul ne peut nier ".

M.M

Publié le 22/06/21 09:16