ilboursa arabic version ilboursa

L'OCDE relève à 3% ses prévisions de croissance mondiale pour 2023

ISIN : TN0009050014 - Ticker : PX1
La bourse de Tunis Ouvre dans 23h30min

Selon les dernières " Perspectives économiques intermédiaires " de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance économique mondiale devrait atteindre 3 % en 2023, ce qui représente une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport aux prévisions de juin dernier.

Cette révision à la hausse est le résultat d'une performance solide de l'économie américaine. Cependant, l'organisation internationale prévoit un ralentissement en 2024 de la croissance mondiale à 2,7 % contre 2,9 % initialement prévue.

Cet abaissement résulte en grande partie au ralentissement anticipé en Chine et de la persistance de l'inflation au-dessus des objectifs fixés par les banques centrales de nombreux pays.

Aux États-Unis, la croissance annuelle du PIB devrait s'établir à 2,2 % en 2023, puis chuter à 1,3 % en 2024. Cette baisse est principalement due à la détente du marché du travail et aux effets du resserrement de la politique monétaire.

Dans la zone euro, où la demande économique est déjà en demi-teinte, la croissance du PIB devrait ralentir à 0,6 % en 2023. Cependant, elle devrait connaître une légère reprise pour atteindre 1,1 % en 2024, à mesure que les effets négatifs de l'inflation élevée sur les revenus réels s'estomperont.

Quant à la Chine, elle a enregistré une reprise moins vigoureuse que prévu après la levée des restrictions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. Le géant asiatique devrait connaître une croissance de 5,1 % en 2023 et de 4,6 % en 2024.

Néanmoins, l'OCDE a souligné dans son rapport que ces nouvelles prévisions sont sujettes à plusieurs risques potentiels. L'inflation pourrait persister au-dessus des attentes, en particulier si les marchés de l'énergie et des produits alimentaires continuent de subir des perturbations.

De même, un nouveau ralentissement de la croissance chinoise pourrait avoir des répercussions sur les partenaires commerciaux mondiaux et miner la confiance des entreprises. Et finalement, la dette publique reste élevée dans de nombreux pays en raison des importantes mesures de soutien budgétaire mises en place en réponse à la pandémie de COVID-19 et à la crise énergétique.

Jihen MKEHLI

Publié le 19/09/23 14:43

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

q02uc9EWhI8K1jz4hNPwe8xBj4LaRLLZxpjiqic_SdY False