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L'Etat s'empare du Conseil d'administration de la BH Bank

ISIN : TN0001900604 - Ticker : BH
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Retour à la case départ pour la BH Bank en matière de " bonne " gouvernance. Ce qui s'est passé ce samedi matin à l'Assemblée Générale Ordinaire de la banque ne laisse plus aucun doute que l'Etat ne croit pas au partenariat public-privé (PPP).

Les décisions annoncées par le représentant de l'Etat dans le conseil d'administration de BH Bank lors de la réunion annuelle des actionnaires confirment la mainmise du ministère des Finances sur le Conseil d'administration de la banque.

En effet, usant de ses droits en sa qualité d'actionnaire de référence avec 56% du capital (Etat : 33,3% - Entreprises publiques : 22,2% - Entreprises para-publiques : 1%) l'Etat a voté contre le renouvellement du mandat de l'administrateur M. Mohamed Sadok Driss et a décidé de mettre fin au mandat de l'administrateur M. Ahmed Trabelsi.

Par conséquent, le Conseil d'administration devient désormais recomposé de 10 membres au lieu de 12 auparavant et ce, comme suit : 

  • 5 Représentants de l'Etat  et autres participants publics.
  • 2 Représentants du secteur privé.
  • 1 Représentant des petits porteurs.
  • 2 Indépendants

Au vu de cette situation et en guise de soutien aux deux membres " virés " par l'Etat, Madame Naila HORCHANI, représentante du Groupe HORCHANI qui détient 23% du capital de la BH Bank, a annoncé qu'elle a décidé de se retirer du Conseil d'administration de la banque et a quitté la salle avant la fin de l'Assemblée Générale.

Le représentant de l'Etat, qui n'a pas cessé de rappeler que l'Etat, de par sa qualité d'actionnaire de référence de la BH Bank, a fait usage de son droit à prendre ces décisions, a déclaré que l'Etat entend donner la chance à d'autres actionnaires privés de la banque de siéger à son Conseil d'administration.

Le représentant de l'Etat, qui n'a fait que transmettre à l'Assemblée les instructions qui lui ont été dictées par la ministre des Finances, a souligné qu'avec 10 membres le conseil d'administration devrait mieux fonctionner qu'avec 12 membres.

Espérons bien que cette marche arrière qu'a faite le ministère des Finances en matière de gouvernance n'impactera pas le climat social de la BH Bank et n'entravera pas le bon déroulement de l'activité de la banque sous la houlette de son nouveau Directeur Général.

Omar El Oudi

Publié le 29/04/23 16:45

9 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.
fonfon


29/04/23 19:31
partenariat public privé la seule solution pour sortir du marasme dites vous hahahahahahahahahahahahaha quelle blague Esclave de l'administration un jour , esclave toujours
Farhoud


29/04/23 20:34

BNA ça va se passer ainsi ?

Quel manque de tacte, de la part de l'état, Horchani te derange, prend le taureau par les cornes, et soumet les a des audits approfondies, kallou sppression de 2 postes du conseil , on verra bien l 'amelioration de la gouvernance , avec 10 membres au lieu de 12, -)

ramzi hamida


30/04/23 12:31

Bjr.pour neila horchani 300 millimes de moins ça lui coûtera la bagatelle de 3 milliards de quoi s'acheter une lamborghini aventador pauvre dame hhhh

DKEC


30/04/23 12:37
la mafia des privé qui font tout pour s'emparer des entreprises publiques pour ensuite user de la situation doit cesser. Les concessions, autorisations pour le cercle fermé des rentier doit être arreté dans les plus brefs delais et les banques remises a leur places. Aussi, les actionnaires privés ne devraient pas dépasser, directement et/ou indirectement et/ou ; les 10 % du capital de toute institution financière... Stop a ces groupes qui cherchent a mettre la fin sur les institutions financieres, les assurances, les concessions autos, ... aussi les marges et retour sur capitaux propres doivent etre capés a par exemple 15% max, pour les concessionnaires autos, la marge nette ne doit pas depasser 7% ... sinon appliquer un taux d'impot penalisant de 70% sur tous depassements. Aussi, il faut separer entre participations dans multisecteurs: distribution, banques, industries.... ces groupes qui mettent pied dans les banques pour detourner les financements vers leurs groupes... Le cas BIAT devrait rapidement etre traiter comme cas d 'ecole et faire les diligences necessaires! la BCT doit etre remise sous autorité de l'interet national et defense des interets des contribuables tunisiens

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