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"La Chine débute 2015 avec une position dominante, une place qu'elle occupera probablement pendant très longtemps, sinon pour toujours". C'est ce qu'a écrit le prix Nobel d'économie, Joseph Stiglitz, l'un des économistes les plus influents du monde aujourd'hui, dans son article "Le Siècle chinois".
En s'appuyant sur le rapport du FMI, Joseph Stiglitz, a déclaré que 2014 serait la dernière année où les Etats-Unis pourraient prétendre être la plus grande puissance économique au monde et que 2015 serait le début du "siècle chinois". Mais pour d'autres analystes, il ne s'agit-là que d'une illusion.
Selon le document, en 2014, la Chine, avec une économie de 17.600 milliards de dollars en PPA (Parité du Pouvoir d'Achat) contre 17.400 milliards pour les Etats-Unis, est devenue la première économie mondiale. Il y a tout juste 14 ans, la production américaine était trois fois plus importante que celle de la Chine.
Malgré le fait qu'un Chinois moyen gagne beaucoup moins qu'un Américain moyen, convertir tout simplement le salaire chinois en dollars pourrait sous-évaluer le pouvoir d'achat d'un individu chinois, et donc de toute la Chine, expliquent des experts cités par "Financial Times"
Actuellement, la Chine serait, en quelque sorte, la plus grande économie mondiale, "mais elle n'est toujours pas le pays le plus riche. Son produit intérieur brut (PIB) par habitant est encore de moins d'un quart de celui des Etats-Unis", indique le magazine.
Joseph Eugene Stiglitz est un économiste américain né le 9 février 1943. Il a reçu en 2001 le prix Nobel d'économie, pour un travail commun avec George Akerlof et Michael Spence. Il est l'un des fondateurs et des représentants les plus connus du «nouveau Keynésiaanisme". Il a acquis sa notoriété populaire à la suite de ses violentes critiques envers le FMI et la Banque Mondiale, émises peu après son départ de la Banque mondiale en 2000, alors qu'il y était économiste en chef.
Parmi les recherches les plus connues de Stiglitz figure la théorie du screening, qui vise à obtenir de l'information privée de la part d'un agent économique : cette théorie, avec les lemons d'Akerlof et l'effet signal de Spence, est à la base de l'économie de l'information et du nouveau Keynésianisme. Il s'intéresse aussi à l'économie de développement. On lui doit également la théorie du salaire d'efficience.
Publié le 08/01/15 09:28
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