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Club Finance de l'ATUGE : Les politiques monétaire et budgétaire en débat

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Le Club Finance de l'ATUGE (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles) organisera le jeudi 22 août 2019 une Conférence débat autour du thème " Dosage des politiques monétaire et budgétaire et stabilité financière de la Tunisie ".

La Conférence connaîtra la participation de M. Marouene EL ABASSI, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, M. Hakim Ben HAMMOUDA, ancien Ministre de l'Economie et des Finances, M. Nabil KHEMIRI, Managing Director, Markets Head for North & West Africa, Citigroup, et M. Sofiene HAJ TAIEB, Fondateur et Président Directeur Général de la Française Investment Solutions (LFIS).

Modérée par M. Noureddine HAJJI, Directeur Général d'Ernst & Young, la prochaine rencontre de l'ATUGE, débattra du sujet spécifique et durant laquelle les intervenants essayeront notamment de répondre aux questions suivantes :

- Où en est le marché des capitaux (marche monétaire, TMM, marché de change, marché des matières premières) en Tunisie en comparaison à des pays ayant un niveau de développement similaire ?

- Quels sont les acteurs et les parties prenantes de ce pilier économique ?

- Quels sont les impacts de la politique monétaire actuelle sur la santé de l'économie nationale et sa compétitivité à l'échelle internationale ?

- Comment adapter et développer alors les instruments adéquats : techniques de couverture des risques ? Introduction de nouveaux produits financiers?

- Comment peut-on amorcer le décollage de ce booster économique afin d'atteindre son plein potentiel et de capturer les fruits de sa croissance ?

Les perspectives de l'économie mondiale semblent représenter un environnement mitigé pour l'économie nationale, marquées d'un côté, par une consolidation de la reprise chez nos principaux partenaires, bien que fragile et entourée de certains risques, et de l'autre, par la hausse des prix matières premières et énergétiques, qui pourrait affecter négativement notre cycle de croissance compte tenu de notre forte dépendance.

Dans ce contexte mitigé, l'économie nationale, et en dépit des différentes réformes sectorielles et structurelles, visant une refonte du modèle de croissance nationale, s'inscrit toujours dans un cycle de croissance erratique, fortement dépendant de la pluviométrie et des résultats de la campagne agricole ainsi que de la saison touristique.

En effet, bien que l'agriculture ne représente qu'environ 9% à 11% du PIB global et que le tourisme contribue à hauteur de 7 % au PIB, celui-ci génère chaque année entre 18 et 20 % de recettes en devises. Ainsi, les implications d'une bonne ou mauvaise saison affectent d'une manière spectaculaire le comportement des différents équilibres macro-économiques, monétaires et commerciaux.

Dans ce contexte, plusieurs acteurs économiques sont intervenus pour ajuster ces comportements. La Banque Centrale a relevé à plusieurs reprises son taux directeur, le portant à 7,75%, a élargi aussi le corridor de fluctuation des taux d'intérêt, et a procédé à un resserrement quantitatif. Le Gouvernement continue à minimiser les subventions (énergétiques, alimentaires…) pour réduire notre déficit commercial national.

Toutes ces techniques et tentatives demeurent insuffisantes pour résorber les pressions inflationnistes, l'aggravation continue du déficit commercial, la dépréciation du dinar et la volatilité de leurs impacts sur le budget de l'état, et la réalité monétaire, économique et sociétale sont encore loin des promesses escomptées. Quels sont les freins et quelles sont les issues de secours ?

Publié le 20/08/19 12:33

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