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L’Égypte doit rembourser plus de 11 milliards de dollars de dettes extérieures fin 2025

ISIN : TN0009050014 - Ticker : PX1
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Malgré une lourde dette extérieure, l'Égypte affiche des prévisions positives en termes de croissance pour les prochaines années, selon la Banque mondiale.

 

 

L'Égypte doit rembourser 11,1 milliards de dollars de dettes extérieures au quatrième trimestre de l'exercice 2025, selon les prévisions de la Banque mondiale.

Le déficit budgétaire du pays devrait atteindre 7,2 % du PIB en 2025, contre 3,6 % en 2024, une hausse expliquée par des paiements d'intérêts plus élevés et des recettes non fiscales plus faibles, après les recettes exceptionnelles générées par l'accord de Ras El Hekma l'année dernière.

L'institution met toutefois en garde contre des risques importants, notamment en raison des changements dans les politiques commerciales mondiales qui pourraient perturber les chaînes d'approvisionnement internationales et accroître l'incertitude.

Cependant, une consolidation budgétaire est attendue par la suite, avec une prévision de déficit de 6,5 % du PIB pour l'exercice suivant et de 5,5 % pour l'exercice 2026-2027.Le ratio de la dette publique par rapport au PIB devrait ainsi diminuer, passant de 90,1 % à la fin de l'exercice 2024 à 86,7 % en 2025, pour atteindre 82,7 % à la fin de l'exercice suivant, et environ 79,4 % à la fin de 2026.

Des perspectives positives pour la croissance

En termes de croissance, la Banque mondiale a relevé ses prévisions pour l'Égypte, passant de 0,3 % à 3,8 % pour l'exercice en cours, tout en maintenant une prévision de 4,2 % pour l'exercice suivant. La croissance devrait atteindre 4,6 % pour l'exercice 2026-2027.

Concernant l'inflation, elle devrait s'établir à 20,9 % au cours de l'exercice actuel, puis ralentir à 15,5 % l'année suivante, pour finalement atteindre 12,2 % en 2026-2027.

Le déficit du compte courant, quant à lui, devrait s'élargir à 6,3 % du PIB en 2025, principalement en raison de l'augmentation des importations de gaz et d'une reprise lente des revenus du canal de Suez.

Bien que la baisse récente des prix mondiaux du pétrole et du gaz ait allégé la pression sur le compte courant, cette évolution pourrait être compensée par une baisse potentielle des transferts de fonds des Égyptiens travaillant à l'étranger, notamment en provenance des pays du Golfe.

Concernant le financement, la Banque mondiale estime que l'émission d'euro-obligations souveraines et d'autres sources de financement internationales permettront à l'Égypte de respecter ses obligations à court terme.

Jihen Mkehli

 

Publié le 29/04/25 08:27

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