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Le PIB russe enregistre sa plus forte croissance depuis 2021

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Malgré les sanctions occidentales et les défis internes tels que l'inflation et la pénurie de main-d'œuvre, le PIB russe a atteint un niveau record en 2024.

 

L'économie russe a connu une croissance remarquable en 2024, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 4,1 %, soit la progression la plus élevée depuis 2021.

"C'est plus élevé que ce à quoi nous nous attendions", a déclaré le Premier ministre Mikhaïl Michoustine lors d'une conférence télévisée.

Il a attribué cette performance principalement à la croissance soutenue de l'industrie manufacturière. En effet, la croissance du PIB pour 2023 a également été révisée à la hausse, passant de 3,6 % à 4,1 %.

Malgré les sanctions occidentales imposées en réponse à la crise ukrainienne en 2022, l'économie russe, fortement dépendante des exportations de pétrole, de gaz et de métaux, a connu une forte croissance ces deux dernières années.


Une économie face aux coûts de la guerre et à l'inflation

Depuis près de trois ans, l'effort de guerre est devenu le principal moteur de l'économie russe, qui dépend désormais fortement des investissements liés au complexe militaro-industriel.

En 2024, le budget russe pour la défense et la sécurité s'élève à environ 8,7 % du produit intérieur brut (PIB), selon le président Vladimir Poutine, un niveau record depuis la chute de l'Union soviétique en 1991.

Cependant, cette situation se heurte à plusieurs défis internes. L'économie russe souffre de pénuries de main-d'œuvre, conséquence directe du départ de centaines de milliers de Russes, partis sur le front ou émigrés à l'étranger.

Parallèlement, l'inflation atteint des niveaux particulièrement élevés. Selon l'agence nationale des statistiques Rosstat, l'inflation en 2024 devrait atteindre 9,5 %, contre 7,4 % l'année précédente.

En dépit de l'augmentation des taux d'intérêt à 21 %, leur niveau le plus élevé depuis deux décennies, la Banque centrale russe n'a pas réussi à maîtriser cette hausse des prix, exacerbée par les dépenses militaires sans précédent.

Jihen Mkehli

 

Publié le 11/02/25 08:53

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