L’ATB organise la 16e édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature enfantine

Depuis 2010, l'ATB soutient avec passion la littérature pour enfants en langue arabe. Chaque année, le Prix Mustapha Azzouz et le Forum arabe donnent vie à des voix nouvelles, des histoires qui font grandir et rêver.

En amont de la 16e édition du Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature enfantine et du Forum arabe de la littérature pour enfants, l'Arab Tunisian Bank (ATB) a organisé une conférence de presse ce vendredi 30 mai 2025, en partenariat avec l'Association du Forum.

La rencontre s'est tenue au siège de la banque, en présence de membres du comité d'organisation, de représentants du ministère de la Femme, des médias et du personnel de l'ATB.

L'événement a permis de dévoiler les grandes lignes de cette édition, prévue les 3 et 4 juin à la Cité de la Culture. Les organisateurs ont précisé les thématiques retenues, les prix décernés et le nombre des participants.

Organisé chaque année par l'ATB, le Prix arabe Mustapha Azzouz de littérature enfantine met à l'honneur les auteurs et créateurs tunisiens et arabes. Il vise à promouvoir la littérature jeunesse en langue arabe et à encourager les jeunes plumes à s'exprimer à travers des œuvres sensibles, créatives et accessibles aux enfants.

L'ATB, un soutien fidèle de la littérature enfantine depuis 2010

A cette occasion, le président directeur général de l'ATB, Riadh Hajjej, a souligné l'importance de soutenir la littérature, qu'elle s'adresse aux enfants, aux jeunes ou aux adultes. " Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de culture, d'imaginaire et d'horizons nouveaux. À travers ce prix, l'ATB réaffirme son engagement en tant qu'acteur citoyen, toujours aux côtés des initiatives culturelles. L'avenir, ce sont les rêves, c'est la jeunesse. "

Il a ensuite précisé que cette 16e édition a enregistré la participation de 117 écrivains, originaires de Tunisie et de plusieurs pays arabes, ainsi que 22 contributions d'enfants et de jeunes. Concernant les récompenses, le premier prix est doté de 12.000 dinars, le deuxième de 8.000 dinars, et le troisième de 5.000 dinars. Trois prix d'encouragement, d'une valeur de 1.000 dinars chacun, seront également décernés aux jeunes et enfants participants.

" À travers cette initiative, nous avons voulu encourager la créativité littéraire et culturelle dans le monde arabe, tout en mettant en lumière de jeunes talents prometteurs. Ce prix incarne notre fidélité à la mémoire de Mustapha Azzouz, et à tout ce qu'il a défendu pour la littérature jeunesse en langue arabe. "

L'humour et le jeu dans la littérature enfantine

Pour sa part, Mohamed Aït Mihoub, président de l'association du Forum, a expliqué que " la participation vient presque de tous les pays arabes ". Selon lui, " les contributions les plus remarquables nous viennent toujours d'Algérie, d'Égypte, de Syrie et de Jordanie. Nous recevons également des contributions de Gaza, de Palestine, du Maroc, et même de pays comme le Tchad, l'Irak, la Libye ..".

De façon plus inattendue, des participations viennent parfois des États-Unis, souvent d'écrivains arabes installés à l'étranger. " Nous avons aussi reçu des contributions d'écrivains arabes vivant en Suède ou en France ", a-t-il précisé.

Concernant le thème du forum de cette 16e édition, il a indiqué que " cette année, nous avons choisi l'humour, la dérision et le jeu dans la création destinée aux enfants ". Une dizaine d'enfants participeront à cette session. Et d'ajouter " après chaque édition, nous nous réunissons en comité scientifique pour évaluer, corriger ce qui doit l'être, et définir le thème de la suivante ".

Le comité scientifique, composé d'écrivains, chercheurs et spécialistes de littérature enfantine, a accueilli avec enthousiasme le choix de l'humour. " C'est un sujet nouveau, jamais vraiment abordé spécifiquement dans la littérature pour enfants ", a-t-il souligné. " Bien que l'humour soit fréquent dans la littérature générale, dans le domaine de la littérature enfantine, c'est une première ".

Enfin, Mohamed Aït Mihoub a conclu en soulignant que " le livre écrit ne peut pas être remplacé ". Pour lui, " apprendre la littérature à un enfant, c'est lui apprendre à réfléchir, à intégrer des valeurs humaines, à se construire ".

Jihen Mkehli

Publié le 30/05/25 14:43