Indice mondial de l’innovation 2024 : La Tunisie classée 4ème en Afrique

Au sein du continent africain, certains pays bénéficient d'un environnement propice à la recherche et à la créativité, tandis que d'autres sont confrontés à des obstacles structurels qui freinent leur progression.

L'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a récemment publié son Indice mondial de l'innovation (GII) pour l'année 2024, qui évalue la capacité d'innovation des 133 pays à travers le monde.

En Afrique, 10 pays figurent dans le classement. En tête, on trouve Maurice, avec un score de 30.6, le classant 55e au niveau mondial, suivi par le Maroc, qui affiche un score de 28.8 et se classe 66e mondial.

L'Afrique du Sud vient ensuite avec un score de 28.3, se plaçant 69e. La Tunisie, avec un score de 25.4, se classe 81e mondial et 4e au niveau africain, ayant perdu deux places par rapport à l'édition de 2023. Elle est suivie de l'Égypte, qui affiche un score de 23.7 et se classe 86e.

En 6e position, le Botswana, avec un score de 23.1, est ensuite suivi par le Cabo Verde à 22.3, occupant la 90e position mondiale.

Viennent ensuite le Sénégal en 8e position avec un score de 22, classé 92e mondial, suivi de près par le Kenya, qui affiche un score de 21 et se classe 96e. Enfin, le Ghana complète le top 10 africain avec un score de 20, se plaçant 101e dans le monde.

Top 5 des pays les plus innovants du monde

Dans le monde, la Suisse est le pays le plus innovant, affichant un score de 67.5. Elle est suivie de près par la Suède avec un score de 64.5, puis par les États-Unis à 62.4, Singapour à 61.2, et enfin le Royaume-Uni, qui complète le top 5 avec un score de 61.

L'édition 2024 du GII met l'accent sur l'entrepreneuriat social comme vecteur d'innovation pour un changement positif. Globalement, l'indice évalue la performance d'innovation des pays à travers deux grands groupes de critères : les "entrées" et les "sorties".

Les entrées incluent des éléments tels que les institutions (gouvernance, environnement commercial), les ressources humaines et la recherche (niveau d'éducation, dépenses en R&D), les infrastructures, le système d'innovation (collaboration entre entreprises et institutions), et le marché.

Les sorties, quant à elles, mesurent les résultats en matière d'innovation, tels que les brevets et les créations d'entreprises innovantes, ainsi que leur impact économique, c'est-à-dire comment l'innovation contribue à la productivité et à la croissance.

Au final, l'indice utilise environ 80 indicateurs pour fournir une évaluation complète, permettant ainsi aux pays d'identifier leurs forces et leurs faiblesses en matière d'innovation.

Jihen Mkehli

Publié le 01/10/24 10:52