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Forbes Middle East a publié son classement des 15 meilleures applications Fintech au Moyen-Orient en 2021. La nomenclature concerne les entreprises qui aident leur clientèle à effectuer des paiements, à transférer de l'argent, à emprunter et investir en ligne. Les Fintechs basées aux Émirats Arabes Unis (EAU) représentent 40% des entreprises énumérées.
La liste a été établie sur la base de la valeur des transactions financières via l'application en 2020, du nombre de téléchargements et d'utilisateurs actifs, et de la date de création. Les applications Fintech détenues par les banques traditionnelles et les entreprises de télécommunications ont été exclues.
Le portail de paiement égyptien myFawry a dominé le classement avec plus de 1,6 million de téléchargements l'année dernière. La plateformes émiratie d'envoi de fonds et de transfert d'argent Al Ansari Exchange Mobile App et la koweitienne Al Mulla Exchange, se sont classées respectivement deuxième et troisième. A la quatrième position se situe une autre Fintech koweitienne, MyFatoorah, suivie de l'entreprise égyptienne valU.
L'Égypte rafle également une grande partie des pelletons de la liste de Forbes Middle East avec le classement de la Fintech MoneyFellows au sixième rang. Septième, l'entreprise jordanienne eFAWATEERcom est la seule Fintech du pays à avoir intégré le classement. A la huitième place, la Fintech émiratie, tabby, coiffe au poteau l'Égyptienne, AMAN.
Les EAU renforcent leur positionnement dans la liste avec LuLu Money app qui s'impose à la dixième place. Onzième, la Fintech émiratie CASHU e-Wallet, semble également être un des nombreux porte-drapeaux des EAU.
Basée en Arabie saoudite, l'application PayTabs, occupe la douzième place en dépassant l'Émiratie Zbooni et la Koweitienne FinFirst. Le quinzième rang est occupé par la Fintech émiratie Foloosi, qui referme le classement de Forbes.
Les entreprises figurant sur cette liste ont accumulé un total de 9.5 millions de téléchargements et ont traité l'équivalent de 6,9 milliards de dollars de transactions en 2020. En somme, les applications représentent cinq pays, dont six ont leur siège aux Émirats arabes unis, quatre en Égypte, trois au Koweït, une en Jordanie et une en Arabie saoudite.
Mariem Ben Yahia
Publié le 03/09/21 08:29
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