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De retour au pouvoir, Donald Trump fait du Golfe sa première escale, avec la signature de plusieurs partenariats entre Washington et ses alliés arabes, dans plusieurs domaines.
L'Arabie saoudite prévoit d'injecter 600 milliards de dollars aux États-Unis au cours des quatre prochaines années.
L'annonce a été faite par le ministre saoudien de l'Investissement, Khaled Al-Faleh, à l'ouverture du sommet Golfe–États-Unis, marqué par la présence de nombreuses figures du secteur privé des deux rives.
Il a souligné que Vision 2030 a permis à l'Arabie saoudite d'élargir considérablement ses opportunités d'investissement, notamment dans des secteurs stratégiques comme l'énergie, les technologies, l'industrie ou encore les infrastructures.
De son côté, le prince héritier Mohammed ben Salmane a réaffirmé l'attachement des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) au partenariat économique avec les États-Unis, en rappelant que les échanges bilatéraux avaient atteint près de 120 milliards de dollars en 2024.
Pour lui, ce sommet confirme la volonté commune de renforcer une coopération durable, fondée sur des intérêts économiques croisés et une vision commune de développement.
En marge du sommet, la Maison Blanche a annoncé la signature officielle d'une série de partenariats entre les États-Unis et l'Arabie saoudite, couvrant plusieurs secteurs comme la défense, la technologie et les infrastructures.
Sur le plan militaire, les deux pays ont conclu le plus grand accord de coopération de leur histoire, d'une valeur estimée à 142 milliards de dollars. Ce partenariat englobe la fourniture d'armes et d'équipements américains de dernière génération, le développement de systèmes de défense aérienne et antimissile, ainsi que la modernisation des dispositifs de sécurité côtière et frontalière du royaume.
Côté technologique, DataVolt, un acteur saoudien, investira 20 milliards de dollars dans des centres de données spécialisés en intelligence artificielle et dans des infrastructures énergétiques aux États-Unis. En parallèle, un plan d'investissement conjoint de 80 milliards de dollars est en cours avec des géants comme Google, Oracle, Uber et AMD.
L'accord prévoit également d'importants chantiers d'infrastructure confiés à des entreprises américaines comme AECOM et Parsons, pour un montant global de 2 milliards de dollars. Trois nouveaux fonds d'investissement sectoriels dédiés à l'énergie, la défense et le sport seront par ailleurs lancés, pour un total de 14 milliards de dollars.
Pour rappel, ces annonces interviennent dans la continuité de la visite de Donald Trump dans les pays du Golfe, sa première tournée régionale depuis son retour au pouvoir. Une visite très orientée " business " et destinée à poser les bases d'un partenariat économique renforcé entre Washington et les capitales du Golfe.
Jihen Mkehli
Publié le 14/05/25 10:00
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