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Les comptes nationaux arrêtés au titre du premier trimestre 2025 révèlent une amélioration notable de la croissance de l'économie marocaine, qui atteint 4,8 %, contre 3 % durant la même période en 2024.
Selon les données publiées ce lundi par l' Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette progression est portée par une hausse de 4,6 % des activités non agricoles et de 4,5 % dans le secteur agricole.
Ainsi, la valeur ajoutée du secteur non agricole a progressé de 4,6 % au premier trimestre 2025, comparée à une hausse de 3,6 % enregistrée à la même période en 2024.
Concernant le secteur primaire, sa valeur ajoutée a augmenté de 4,3 %, inversant la tendance négative de -4,3 % enregistrée un an plus tôt. Cette évolution résulte d'une hausse de 4,5 % de l'activité agricole, contrastant avec une baisse de 5 % en 2024, et d'un léger repli de l'activité de pêche de 0,3 %, contre une hausse de 10,6 % l'année précédente.
Dans ce contexte, et tenant compte d'une augmentation des impôts sur les produits nets de subventions de 6 % (contre 6,7 % un an auparavant), le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a affiché une croissance de 4,8 %, contre 3 % au premier trimestre de 2024.
En valeur courante, le PIB a progressé de 6,9 % au premier trimestre 2025, contre 6,8 % à la même période de l'année précédente. Cette évolution reflète un ralentissement du niveau général des prix, avec une inflation estimée à 2,1 %, contre 3,8 % au premier trimestre 2024.
La demande intérieure a fortement progressé, enregistrant une hausse de 8 % au premier trimestre 2025, contre 4 % à la même période de l'année précédente. Elle a ainsi contribué à hauteur de 8,5 points à la croissance du PIB, contre 4,3 points en 2024.
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 4,4 % (contre 2,8 % en 2024), contribuant pour 2,6 points à la croissance, contre 1,7 point un an plus tôt. L'investissement brut – incluant la formation brute de capital fixe, la variation des stocks et les acquisitions nettes d'objets de valeur – a connu une forte progression de 17,5 %, contre 4,9 % un an auparavant, contribuant pour 4,9 points à la croissance, contre 1,4 point précédemment.
En revanche, la consommation finale des administrations publiques a légèrement ralenti, passant de 5,5 % au premier trimestre 2024 à 5,2 % en 2025, avec une contribution de 0,9 point à la croissance, contre 1 point précédemment.
Les échanges extérieurs ont eu un effet défavorable sur la croissance. Les importations de biens et services, en volume, ont augmenté de 9,8 %, contre 7,6 % au premier trimestre 2024, engendrant une contribution négative de 4,7 points à la croissance (contre -3,7 points un an plus tôt).
Parallèlement, les exportations ont ralenti, enregistrant une hausse de seulement 2,2 %, contre 5,8 % en 2024. Leur contribution à la croissance est ainsi passée de 2,5 points à 0,9 point.
Dans l'ensemble, le solde des échanges extérieurs de biens et services a dégagé une contribution négative de 3,8 points à la croissance économique au premier trimestre 2025, contre -1,3 point à la même période de l'année précédente.
O.E.O
Publié le 30/06/25 10:11
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