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Le World Economic Forum (Forum Economique mondial aussi appelé Forum de Davos) chargé de débattre des problèmes les plus urgents de la planète a récemment publié un rapport économique sur les facteurs les plus problématiques qui entravent le climat des affaires dans 137 pays. Concernant la Tunisie, le rapport a recensé 16 facteurs qui gangrènent l'économie du pays.
Fruit d'une collaboration de longue date entre l'International Finance Corporation (la Société financière internationale - IFC), la Banque mondiale (BM) et le World Economic Forum, l'étude intitulée "Most problematic factors for doing business" recense, par ordre décroissant, les 16 obstacles au développement économique de la Tunisie.
Ainsi, d'après les sondages effectués par le World Economic Forum, la Tunisie souffre en premier lieu d'une bureaucratie gouvernementale inefficace qui freine considérablement son développement économique. L'étude évoque en deuxième lieu, la corruption comme une cause principale empêchant de faire du business en Tunisie.
Sur la liste des gangrènes de l'économie tunisienne recensées par l'organisation mondiale, on trouve également en 3ème position l'instabilité politique, une réglementation du droit du travail trop restrictive (4ème position), une récurrence de l'instabilité gouvernementale (5ème position), un accès limité aux financements (6ème position), une offre inadéquate d'infrastructures (7ème position) et un taux d'imposition trop élevé (8ème position).
Par ailleurs, l'étude qui place la Tunisie à la 95ème position sur 137 des pays les plus compétitifs en 2017-2018, indique que la réglementation des devises étrangères (9ème position) et des lois fiscales trop versatiles (10ème position) compromettent substantiellement le climat des affaires en Tunisie.
L'étude évoque également comme freins au business, une capacité insuffisante à innover (11ème position) et une mauvaise éthique du travail au sein de la main-d'œuvre nationale (12ème position). Elle relève également que cette main d'œuvre est insuffisamment instruite (13ème position).
L'Inflation (14ème, position), la commission de crimes et délits (15ème position) ainsi que le mauvais état du secteur de la santé publique (16ème position) sont également les boulets du climat des affaires en Tunisie selon le World Economic Forum.
Khawla Hamed
Publié le 27/09/18 08:56
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