ilboursa arabic version ilboursa

Standard & Poor’s relève la note de l’Égypte pour la première fois depuis sept ans

ISIN : TN0009050014 - Ticker : PX1
La bourse de Tunis Ouvre dans 18h55min

Pour la première fois depuis sept ans, l'Égypte voit sa note souveraine passer de B‑ à B, tandis que l'inflation recule fortement et que la croissance atteint 4,4 % pour 2024/25.

 

 

Pour la première fois depuis sept ans, l'agence américaine de notation Standard & Poor's (S&P) a relevé la note souveraine de l'Égypte, la faisant passer de " B- " à " B ", avec une perspective stable.

Dans son communiqué, S&P salue les premiers effets du programme de réformes économiques engagé par Le Caire, notamment les ajustements budgétaires, la libéralisation du taux de change et les efforts visant à attirer les investissements étrangers. Mais l'agence souligne également les risques géopolitiques qui pèsent sur la région.

Sur le plan intérieur, l'agence note une décélération notable de l'inflation, passée d'une moyenne de 34 % pour l'exercice 2023/2024 à 21 % pour 2024/2025.

L'agence prévoit que l'inflation pourrait se stabiliser autour de 10 % entre 2026 et 2028, à condition que les réformes se poursuivent et que la livre égyptienne reste globalement stable.

Une note confirmée par Fitch

Pendant ce temps, dans son dernier rapport, l'agence de notation Fitch a confirmé la note souveraine de l'Égypte à " B " avec une perspective stable.

L'agence souligne notamment les progrès réalisés dans la consolidation budgétaire, l'amélioration des réserves de change et la réduction de l'inflation. Cependant, elle avertit que la dette publique élevée et les vulnérabilités externes demeurent des facteurs de risque importants pour la stabilité économique à long terme.

L'Égypte a enregistré une croissance économique de 4,4 % pour l'exercice 2024/2025, contre 2,4 % l'année précédente. Cette performance est attribuée à une reprise significative des secteurs clés tels que le tourisme, avec une augmentation de 17,3 %, et la fabrication hors pétrole, qui a progressé de 14,68 %. Ces résultats ont permis au pays de dégager un excédent primaire record, soit 3,6 % du PIB, le plus élevé jamais enregistré.

Il est à noter que le pays a entamé des réformes économiques depuis mars 2024, soutenues par un programme de financement du FMI de 8 milliards de dollars. Ces réformes ont inclus la libéralisation du régime de change et l'engagement en faveur d'un taux de change déterminé par le marché.

Jihen Mkehli

 

Publié le 13/10/25 12:07

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

uMEMtPFo53g9kWLe4UEwWx_hG0eaTey3DKJcGNnpUtY False