Les prix du pétrole repartent à la hausse après plusieurs baisses successives

Les prix du pétrole ont légèrement progressé, portés notamment par le feu vert donné par Donald Trump à la Chine pour poursuivre ses achats de pétrole iranien.

Après avoir connu leur plus forte chute sur deux jours depuis 2022, liée à l'annonce du cessez-le-feu au Moyen-Orient, les prix du pétrole ont enregistré un léger rebond lors des premiers échanges en Asie ce mercredi.

Les contrats à terme sur le Brent ont ainsi progressé de 75 cents, soit 1,1 %, pour atteindre 67,89 dollars le baril. De leur côté, les cours du West Texas Intermediate (WTI) ont également grimpé de 71 cents, soit 1,1 %, à 65,08 dollars le baril.

Cette modeste reprise a été renforcée notamment par une déclaration du président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social. Mardi, il a donné son feu vert à la Chine, principal importateur de pétrole iranien, pour poursuivre ses achats de brut iranien, dans une volonté claire de consolider la trêve au Moyen-Orient.

Notons que mardi le brut Brent a chuté à son plus bas niveau depuis le 10 juin, et le brut West Texas Intermediate a atteint son plus bas niveau depuis le 5 juin.

Une baisse des stocks attendue

Par ailleurs, les investisseurs attendent la publication des données officielles américaines sur les stocks de pétrole brut et de carburant, prévue ce mercredi. Ces chiffres, en fait, influencent directement la perception de l'offre et la demande sur le marché mondial.

Mardi, l'American Petroleum Institute (API) a déjà donné un avant-goût en révélant une baisse significative de 4,23 millions de barils des réserves de brut aux États-Unis pour la semaine se terminant le 20 juin.

Dans ce contexte, l'alliance OPEP+ se prépare à une vidéoconférence prévue pour le 6 juillet, où ses membres envisageront une possible nouvelle augmentation de l'offre en août.

Sur un autre front, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine, a réaffirmé mardi sa position prudente face à la politique monétaire. Contrairement à certaines voix au sein de la Fed et aux appels pressants du président Donald Trump, il a déclaré lors d'une audition devant la Commission financière de la Chambre des représentants à Washington qu'il ne voyait " pas d'urgence " à réduire les taux d'intérêt.

" Pour l'instant, nous sommes bien placés pour attendre d'en savoir plus sur l'évolution probable de l'économie avant d'envisager tout ajustement de notre politique ", a-t-il précisé. Ce qui contribue à tempérer les mouvements sur les marchés financiers et énergétiques.

Jihen Mkehli

Publié le 25/06/25 09:48