Top 10 des pays africains les plus et les moins corrompus en 2023

En 2023, la Tunisie figure au 87e rang au niveau mondial, avec un score de 40/100, dans le classement annuel publié par l'ONG allemande Transparency International.

Le rapport examine 180 pays et territoires en fonction de leur perception de la corruption dans le secteur public, sur une échelle allant de zéro (très corrompu) à 100 (très propre).

En raison de la faiblesse des systèmes judiciaires, d'un ancrage démocratique insuffisant et d'une gouvernance défaillante, les pays africains se retrouvent, en toute logique, parmi les plus corrompus au monde.

En tête de ce triste palmarès, la Somalie occupe la première place (180e mondial), suivie du Soudan du Sud (177e), la Guinée équatoriale (172e) et la Libye (170e). 

Ensuite arrivent le Soudan, la République Démocratique du Congo, les Comores, le Tchad et le Burundi, placés tous au 162e rang mondial. Enfin, l'Erythrée clôture le top 10 des pays africains les plus corrompus. 

Top 10 des pays africains les plus corrompus

A l'opposé, dans le Top 10 des pays africains où la corruption est la plus faible, figurent les Seychelles (20e), le Cap Vert (30e), le Botswana (39e), le Rwanda (49e), Maurice (55e), la Namibie (59e), São Tomé-et-Príncipe (67e), Bénin (70e), Ghana (70e) et Sénégal (70e).

Top 10 des pays africains les moins corrompus

Par ailleurs, la Tunisie, classée 87e au monde, est moins corrompue que le Maroc (97e), l'Algérie (104e) et l'Égypte (108e).

Pour établir son classement annuel des pays les plus et les moins corrompus, Transparency attribue des notes allant de 0 (pays où la corruption est la plus élevée) à 100 (pays où la corruption est absente).

Les pays européens, en particulier les nations nordiques, se distinguent dans ce classement, avec 8 d'entre eux figurant parmi les 10 pays les moins corrompus au niveau mondial. Une fois de plus, le Danemark se positionne comme le pays le moins corrompu au monde, obtenant un score remarquable de 90 sur 100. Il est suivi de la Finlande (87), la Nouvelle-Zélande (85), la Norvège (84) et Singapour (83).

Il convient de noter que l'IPC est un indice composite issu de 13 enquêtes et évaluations menées par diverses institutions de renom. Les formes de corruption prises en compte comprennent les pots-de-vin, le détournement de fonds publics, les formalités administratives excessives et les obstacles bureaucratiques susceptibles de favoriser la corruption, ainsi que les pratiques de népotisme dans les nominations publiques, la protection légale des lanceurs d'alerte et l'accès de la société civile aux informations sur les affaires publiques.

Jihen MKEHLI

Publié le 02/02/24 11:04