Quels sont les principaux écosystèmes des startups dans le monde en 2024 ?

Le rapport annuel 2024 de Startup Genome sur les écosystèmes mondiaux des startups a identifié les principales villes influentes dans le domaine de l'innovation. Les cinq écosystèmes les plus matures incluent la Silicon Valley, Londres, New York, Los Angeles et Boston avec une valeur combinée de 4.400 milliards de dollars.

L'organisation internationale de développement d'écosystèmes d'innovation, Startup Genome, a récemment publié son rapport annuel sur l'écosystème mondial des startups (GSER) pour l'année 2024, identifiant les principaux écosystèmes dans le monde.

Ces écosystèmes se distinguent par leur maturité, caractérisée par des sorties significatives (évaluées à plus de 50 millions de dollars) et une activité de financement soutenue.

Les cinq principaux écosystèmes mondiaux demeurent inchangés depuis 2020, avec la Silicon Valley en tête, suivie de Londres, New York, Los Angeles et Boston. Ensemble, ces cinq écosystèmes clés représentent une valeur écosystémique de 4.400 milliards de dollars, soit 54 % du total des 40 écosystèmes classés.

Pour établir ce classement, Startup Genome a évalué cinq critères de succès pour chaque écosystème : la performance, le financement, la portée du marché, le talent et l'expérience, ainsi que la connaissance.

Meilleurs écosystèmes dans la région MENA

Le rapport de cette année inclut une liste par région des meilleurs écosystèmes. Trente écosystèmes sont distingués pour l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord, tandis que moins de trente sont qualifiés en Amérique latine, dans la région MENA, en Océanie et en Afrique subsaharienne.

Dans la région MENA, plusieurs villes se distinguent comme des centres d'activité entrepreneuriale et de startups. En tête, Dubaï aux Émirats arabes unis est suivie par Le Caire en Égypte, Riyadh en Arabie saoudite, Abu Dhabi, et Amman en Jordanie.

Sharjah aux Émirats arabes unis, Casablanca au Maroc, et Beyrouth au Liban complètent la liste des dix premières villes. Quant à Tunis, elle occupe la 11ème place, partageant ce rang avec d'autres villes telles qu'Alger, Doha et Muscat.

Les critères d'inclusion dans cette liste exigent que les écosystèmes soient classés parmi les 40 meilleurs mondiaux ou parmi les 200 meilleurs émergents, ou encore qu'ils possèdent une valeur écosystémique dépassant les 200 millions de dollars.

Jihen Mkehli

Publié le 20/06/24 09:47