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Le cabinet britannique "The Economist Intelligence Unit" du groupe The Economist, spécialisé dans les prévisions mondiales, vient de publier son rapport annuel "The Global Liveability Index 2024", qui classe les villes en fonction de leur qualité de vie.
Vienne, la capitale de l'Autriche.
En tête de ce classement international des villes où il fait bon vivre, Vienne (Autriche) obtient un score de 98,4 sur 100, meilleur score dans le monde. Elle est suivie par Copenhague (Danemark), Zurich (Suisse), Melbourne (Australie) et Calgary (Canada).
À l'autre extrémité du classement, Damas, la capitale de la Syrie, pays en proie à un conflit civil depuis une quinzaine d'années, est désignée comme la ville où la qualité de vie est la pire dans le monde.
Les villes africaines en bas de la liste
Sur le continent africain, la grande majorité des villes se retrouve en bas du classement en termes de qualité de vie. En effet, quatre villes africaines sont parmi les dix villes les moins favorables à la vie.
Tripoli (Libye) se classe au 172e rang mondial, presque en dernière position, juste devant Alger, qui est 170e avec un score de 42,0 sur 100, suivi par Lagos (Nigeria) et Harare (Zimbabwe).
Pour cette édition de 2024, le magazine a évalué 173 villes à travers les cinq continents, en se basant sur une série de trente indicateurs répartis en cinq critères essentiels.
The Global Liveability Index 202 mesure la qualité de vie des villes mondiales en utilisant une combinaison de cinq critères principaux : la stabilité (incluant le niveau de criminalité et de conflit), les soins de santé (disponibilité et qualité des services médicaux), les aspects environnementaux et culturels (climat, niveaux de corruption, restrictions sociales et religieuses, installations culturelles et sportives, ainsi que les services commerciaux), l'éducation (accessibilité et qualité des établissements scolaires publics et privés), et les infrastructures (routes, transports en commun, approvisionnement en eau, logement, énergie et qualité des télécommunications).
Chaque ville est évaluée dans chacune de ces catégories selon une échelle de 1 à 100, où les scores peuvent être interprétés comme acceptables, tolérables, inconfortables, indésirables ou intolérables, en fonction des critères spécifiques de chaque catégorie.
Jihen Mkehli
Publié le 01/07/24 10:11
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