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Pétrole : L’OPEP devrait discuter d'une baisse de production de plus d'un million de barils par jour

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L'organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés procéderaient à une importante réduction de la production quotidienne d'or noir. Les ministres du pétrole des vingt-trois pays membres se retrouveront à Vienne ce mercredi en présentiel pour la première fois depuis 2020 pour annoncer les coupes prévues pour le mois de novembre.

L'agence de presse britannique Reuters escompte, selon ses sources, une baisse de 1 million de barils par jour (b/j). Le resserrement des vannes pétrolières est le contraire de ce que souhaite l'Occident, qui demande depuis des mois une accélération de la production du cartel pétrolifère afin de juguler l'inflation. Aux prises avec une crise énergétique, pesant de plus en plus sur la consommation, une production abondante de pétrole conviendrait aux deux côtés de l'Atlantique.

Néanmoins, l'OPEP et ses alliés ont toujours hésité à renforcer leur pompage même après la visite du président américain, Joe Biden, au Moyen-Orient au mois de juillet. En adoptant une manœuvre de désengagement des hydrocarbures russes, l'Occident voit venir des risques accrus dans les mois à venir.

Les pays membres de l'OPEP, dirigé par l'Arabie saoudite, et ses alliés, dont la cheffe de file est la Russie, produisent ensemble 40% du pétrole brut mondial. Autrement dit, une réduction de production de l'Alliance contracterait l'offre d'or noir afin de soutenir les prix, ce qui intensifierait les contraintes d'approvisionnement. 

En amont de la réunion mensuelle de l'OPEP et de ses alliés, le Brent de la mer du Nord et le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), naviguent en-dessous des 90 dollars, ce qui n'arrange pas les pays producteurs, en particulier la Russie. Depuis le pic pétrolier de juin dernier, à environ 120 dollars le baril, les prix du brut n'ont pas pu récupérer leurs pertes. 

Il sied de rappeler que les ministres du pétrole de l'OPEP et ses alliés ont décidé, le 5 septembre, de réduire la production conjointe de 100 mille b/j. L'alliance pétrolifère craint qu'un ralentissement de l'économie, induit par la guerre que la Russie mène en Ukraine, ne fasse chuter la demande d'or noir et donc les prix du pétrole. 

Mariem Ben Yahia

Publié le 03/10/22 12:05

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