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Pétrole : La demande mondiale ne retrouvera ses niveaux d'avant-crise qu'en 2023

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La dernière édition du rapport de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE) montre que la demande mondiale d'énergie a baissé de 5% des suites des interdictions de voyages mais aussi à cause des différentes mesures restrictives mises en place pour limiter la propagation de la Covid-19. Il s'agit de la plus forte diminution enregistrée depuis la seconde guerre mondiale.

Le rapport intitulé " Perspectives énergétiques mondiales " fournit une vue d'ensemble sur la manière dont le secteur de l'énergie pourrait se développer dans les décennies à venir. L'édition de cette année explore les effets de la pandémie sur ce secteur et se focalise sur les actions à court terme qui pourraient accélérer les transitions vers les énergies propres. Les projections adoptent plusieurs scénarios de référence, dont un considéré comme étant le plus " optimiste " en se basant sur l'éventuelle commercialisation d'un vaccin en 2021.

La pandémie de Covid-19 a causé plus de perturbations dans le secteur de l'énergie que tout autre événement de l'histoire récente, laissant des impacts qui se feront sentir pour les années à venir ", souligne le rapport. Après une baisse inédite de 8% attendue cette année, la demande mondiale de pétrole reviendra aux niveaux d'avant crise en 2023.

Néanmoins, la remontée espérée ne se fera qu'à condition de maîtriser la pandémie en 2021. La décote de la demande mondiale d'énergie a également était alimentée par une chute de 7% de la consommation de charbon. Les investissements énergétiques observeront aussi un fléchissement de 18% en 2020.

Le rapport insiste sur le " rôle de premier plan " que représentent les énergies renouvelables dans tous les scénarios possibles. Dans le cas le plus optimiste, les énergies renouvelables répondraient à 80% de la croissance de la demande mondiale d'électricité d'ici 2030. L'énergie solaire serait le principal moteur de cette expansion puisqu'elle établirait de " nouveaux records annuels de dépoilement à partir de 2022 ". L'hydroélectricité resterait la plus grande source d'électricité renouvelable, suivie par l'éolien offshore.

L'agence pointe aussi une réduction de 7% des émissions de CO2 liées à l'énergie. Néanmoins, elle avertit que cette baisse n'avait que temporairement supprimé les émissions. L'affaissement de ces rejets résulte également des complications d'accès à l'électricité qui ont affecté 100 millions de personnes dans le monde, notamment en Afrique subsaharienne.

Myriam Ben Yahia

Publié le 13/10/20 13:30

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