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Avant la réunion de l'OPEP+, les cours du pétrole poursuivent leur baisse, atteignant leur plus bas niveau depuis mai.
Hier, les cours du pétrole ont poursuivi leur dégringolade, clôturant à des niveaux les plus bas depuis près de cinq mois, sous l'effet de plusieurs facteurs combinés.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a perdu 1,90 %, s'établissant à 64,11 dollars, son plus bas niveau depuis début mai. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en novembre, a suivi la même tendance, cédant 2,10 % à 60,48 dollars.
Il s'agit du quatrième recul consécutif des prix du pétrole depuis mai, attribué à des inquiétudes sur la demande mondiale, à la hausse des stocks et aux tensions géopolitiques.
Cette baisse intervient alors que l'Arabie saoudite, la Russie et six autres membres de l'OPEP+ doivent se réunir virtuellement dimanche.
Le marché anticipait initialement une augmentation des quotas de production de 137 000 barils par jour en novembre, sur le même modèle que la décision prise pour le mois d'octobre.
L'AIE prévoit un excédent record
Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) anticipe un excédent d'offres record de 3,33 millions de barils par jour en 2026, en raison de la croissance de la production au sein de l'OPEP+ et des pays non membres.
Ce qui pourrait exercer une pression à la baisse sur les prix du pétrole, notamment si la demande mondiale ne suit pas le rythme de l'offre.
Du côté des États-Unis, les stocks de pétrole brut ont augmenté de 1,8 million de barils lors de la semaine du 22 septembre, atteignant 416,5 millions de barils.
Cette hausse, supérieure aux attentes des analystes, est attribuée à un ralentissement du rythme des raffineries américaines, qui ont fonctionné à 91,4 % de leur capacité opérationnelle, contre 93 % lors de la période précédente.
Jihen Mkehli
Publié le 03/10/25 09:59
