L’économie émiratie devrait progresser de 4% en 2021

La deuxième économie du monde arabe, les Émirats Arabes Unis (EAU) afficherait une croissance en progression de 4% cette année. S'étant contractée de 6% en 2020, la conjoncture émiratie serait alimentée par une série de projets stratégiques annoncée dimanche 5 septembre visant à favoriser la nouvelle phase de croissance du pays. Les EAU préparent leur avenir post-Covid en se projetant dans les cinquante années à venir à l'occasion de leur jubilé d'or.

Les Émirats arabes unis ont annoncé dimanche un plan majeur pour stimuler leur économie et libéraliser les règles de résidence strictes pour les étrangers, alors que le pays cherche à réorganiser ses finances et à attirer des visiteurs et des investissements.

Les EAU visent à drainer 550 milliards de dirhams, soit 150 milliards de dollars, d'investissements étrangers au cours des neuf prochaines années. Le pays ambitionne également de se positionner parmi les dix destinations les plus prisées pour les investissements, d'ici 2030. Le pays se focalisera sur l'attraction d'investissements en provenance de Russie, d'Australie, de Chine et du Royaume-Uni.

Les EAU créeraient plus de 30.000 emplois au cours de la prochaine année en plus de permettre aux personnes qui ont perdu leur emploi de rester dans le pays jusqu'à 180 jours. Le ministre de l'Économie, Abdulla bin Touq, a souligné que " le carburant de toute économie est le capital humain " tout en ajoutant que " les autorités comprennent qu'une personne qui perd son emploi ne devrait pas être dans l'obligation de quitter immédiatement le territoire ".

La voie suivie par l'économie émiratie pour monter en puissance en tablant sur une économie planifiée, dans laquelle l'État régule les variables économiques. En effet, le pays a annoncé au mois de mars qu'il doublerait la contribution du secteur industriel au Produit Intérieur Brut (PIB). Il est question de " l'Opération 300 milliards ", une stratégie décennale dont l'objectif est d'augmenter la contribution du secteur secondaire à 300 milliards de dirhams, soit 81,67 milliards de dollars, d'ici 2031.

Mariem Ben Yahia

Publié le 07/09/21 08:17