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Le déficit budgétaire de la Tunisie se réduit de 38% à fin août à 3 milliards de dinars

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Au terme des huit premiers mois de l'année en cours, le déficit budgétaire de la Tunisie s'est réduit de 38% par rapport à la même période de l'année dernière, pour s'établir à 3 milliards de dinars, contre 4,9 milliards à fin août 2020.

Selon les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat à fin août dernier, cette réduction du déficit résulte de la hausse des ressources budgétaires, notamment les recettes fiscales, à un rythme plus accéléré que celui des dépenses.

En effet, à fin août, les ressources budgétaires de l'Etat s'établissent à 20,5 milliards de dinars, contre 18,6 milliards à la même date d'il y a un an, soit une croissance de 10,4%. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des recettes fiscales de 15,9% passant de 16,6 milliards de dinars à 19,3 milliards, tandis que les recettes non fiscales accusent une chute de 15,6% à 1,2 milliard de dinars.

Au niveau des recettes fiscales, les impôts directs ont progressé de 5,8% à fin juillet dernier à 7,9 milliards de dinars. Dans le détail, les impôts sur les revenus ont augmenté de 5% pour se situer à 6 milliards de dinars dont 4,3 milliards provenant des impôts sur les salaires (+13%).

Pour les recettes émanant des impôts sur les sociétés, elles ont augmenté de 8,7% à 1,9 milliard de dinars en raison de la hausse des impôts sur les sociétés non pétrolières de 14% pour s'élever à 1,56 milliard de dinars. Quant à l'impôt sur les sociétés pétrolières, il a reculé de 10,6% à 335,8 millions de dinars.

Quant aux impôts indirects, ils ont augmenté de 24,1% à 11,36 milliards de dinars. Cette croissance résulte essentiellement de la hausse des droits de douane de 20,8% à 892,6 millions de dinars, de la TVA de 32% à 5,6 milliards de dinars et des droits de consommations de 17,1% pour se situer à 2 milliards de dinars.

En ce qui concerne les dépenses totales de l'État, elles s'établissent à fin août dernier à 23,5 milliards de dinars, contre 23 milliards un an plutôt, enregistrant une légère hausse de 2,1%.

Les charges budgétaires sont composées essentiellement (57%) des dépenses salariales qui ont atteint 13,3 milliards de dinars enregistrant une croissance de 5,7%, des dépenses d'interventions de 4,5 milliards de dinars (-8,2%) et des charges de financement (intérêts de la dette) de 2,5 milliard de dinars (+1,5%).

En revanche, les dépenses d'investissement ont légèrement reculé de 2,5% sur les huit premiers mois de l'année pour se situer à 2,1 milliard de dinars, contre 2 milliards une année auparavant.

Il sied de rappeler que la loi de finances de 2021 prévoit un déficit budgétaire de 7,9 milliards de dinars (6,6% du PIB), contre un déficit de 11,2 milliards l'année dernière (9,6% du PIB).

Omar El Oudi

Publié le 28/10/21 11:17

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