Trump vise des accords de 1.000 milliards de dollars pour sa tournée dans les pays du Golfe

À la conquête de nouveaux investissements, Donald Trump va entamer une tournée au Moyen-Orient, avec l'objectif de renforcer les liens économiques et sécuriser des accords d'une valeur de 1.000 milliards de dollars.

Le président américain Donald Trump entame cette semaine sa première tournée internationale depuis son retour à la Maison-Blanche.

Sa première destination est la région du Golfe, avec pour objectif de sécuriser des accords et des promesses d'investissement d'une valeur totale de 1.000 milliards de dollars. Du 13 au 16 mai, il visitera successivement l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.

Selon Sebastian Gorka, assistant adjoint du président, des "accords très intéressants" pourraient être signés lors de cette tournée.

La visite, axée sur “l'énorme potentiel de la région” selon son conseiller adjoint Sebastian Gorka, devrait permettre de renforcer les liens économiques et technologiques entre les États-Unis et ces monarchies, notamment dans les secteurs de l'énergie, de l'armement, de l'intelligence artificielle et des infrastructures.

Trump accompagné des géants du secteur privé

La Maison Blanche met les bouchées doubles pour pousser les investissements dans les infrastructures, l'énergie, la défense et l'industrie manufacturière américaines, visant à dépasser les 400 milliards de dollars d'accords déjà signés par l'Arabie saoudite lors de la visite de Trump en 2017.

Parmi les engagements attendus pour cette tournée, l'Arabie saoudite pourrait investir jusqu'à 600 milliards de dollars. Les Émirats arabes unis, de leur côté, devraient annoncer des investissements estimés à 1.400 milliards de dollars, tandis que le Qatar pourrait contribuer entre 200 et 300 milliards de dollars, avec à la clé des contrats stratégiques, notamment un accord avec Boeing pour l'achat d'avions commerciaux et une commande de drones MQ-9 Reaper.

Il est à noter que Trump n'est pas seul dans cette visite. Il est accompagné des représentants du secteur privé, tels que Larry Fink, PDG de BlackRock, et Jane Fraser, PDG de Citigroup, ainsi que de cadres supérieurs d'entreprises technologiques américaines. L'objectif est de maximiser les opportunités d'investissement et de renforcer des partenariats stratégiques entre les États-Unis et la région du Golfe.

Jihen Mkehli

Publié le 12/05/25 12:29