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OpenAI réalise la plus grande levée de fonds de l'histoire du capital-risque

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Alors que la compétition pour l'innovation en intelligence artificielle s'intensifie, OpenAI a réussi à lever un montant record portant sa valorisation à 157 milliards.

 

La start-up d'intelligence artificielle OpenAI a annoncé avoir levé 6,6 milliards de dollars, ce qui porte sa valorisation à 157 milliards de dollars. 

Il s'agit du plus important tour de table jamais réalisé pour une start-up, dépassant légèrement celui de xAI d'Elon Musk.

Avec cette levée de fonds, OpenAI se positionne parmi les trois plus grandes start-ups non cotées au monde, aux côtés de SpaceX, l'entreprise d'exploration spatiale d'Elon Musk, et de ByteDance, le géant chinois du divertissement propriétaire de TikTok.

Selon un communiqué publié par la startup : “chaque semaine, plus de 250 millions de personnes à travers le monde utilisent ChatGPT pour améliorer leur travail, leur créativité et leur éducation.”

La société de capital-risque Thrive Capital a confirmé avoir dirigé ce tour de table. Parmi les investisseurs potentiels figurent Microsoft, qui a déjà investi 13 milliards de dollars dans la start-up, ainsi que Nvidia, un leader de l'IA générative avec ses puces sophistiquées.

Une évolution controversée de l'IA

Cette levée de fonds intervient après une année riche en lancements de modèles d'IA innovants, mais aussi en controverses.

En 2022, OpenAI a marqué le début de l'ère de l'IA générative avec son interface ChatGPT, devenue emblématique de ce nouveau type de service. Depuis, des géants technologiques tels que Microsoft, Google et Meta se livrent à une intense compétition en développant des outils destinés à faciliter la vie quotidienne.

Mais, OpenAI vise à développer une intelligence artificielle générale, c'est-à-dire une IA qui imite les capacités cognitives humaines. Mi-septembre, ils ont lancé o1, un modèle d'IA novateur capable de raisonner de manière plus avancée que les IA actuelles en organisant des chaînes de pensées avant de fournir une réponse.

Dans cette optique, la startup envisage de devenir une “public benefit corporation”, ou société d'utilité publique. Ce statut l'obligerait à agir pour le bien commun et à adopter une approche durable.

Jihen Mkehli

 

Publié le 03/10/24 12:09

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