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L'Algérie affiche une croissance économique de 3,6 % sur l'ensemble de l'année 2024

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L'économie algérienne poursuit sa reprise, portée par une demande intérieure solide et une diversification progressive hors hydrocarbures.

 

 

En Algérie, le Produit Intérieur Brut (PIB) a progressé de 4,2 % au quatrième trimestre 2024, contre 3 % à la même période un an plus tôt, selon les chiffres publiés par l'Office national des statistiques (ONS).

Sur l'ensemble de l'année, la croissance réelle du PIB s'élève à 3,6 %. Hors hydrocarbures, elle atteint 4,8 %, un niveau qui confirme la montée en puissance progressive des secteurs non pétroliers dans l'activité économique du pays.

L'agriculture signe l'un des meilleurs scores, avec une croissance de 5,2 % au dernier trimestre, soit plus du double par rapport à fin 2023. L'industrie suit la même tendance, en hausse de 5,3 %, portée par le dynamisme de certaines filières comme le textile, l'agroalimentaire, le cuir, la papeterie ou encore les produits informatiques.

La demande intérieure, pilier de l'activité économique

En valeur courante, le PIB de l'Algérie s'est établi à 35 788,5 milliards de dinars en 2024, soit l'équivalent d'environ 267 milliards de dollars.

Cela représente une hausse nominale de 5 %, dans un contexte marqué par un retour modéré de l'inflation, estimée à 0,8 % sur l'année, après une baisse des prix de 1,8 % en 2023.

L'accélération de l'économie nationale reste largement portée par la demande intérieure, qui continue d'agir comme principal moteur de la croissance. Elle a augmenté de 6,3 % au quatrième trimestre, un rythme moins soutenu qu'un an plus tôt (10,2 %), mais qui reste solide, en lien avec la vigueur de l'investissement.

La formation brute de capital fixe, indicateur clé de l'effort d'investissement, a progressé de 6,8 %, confirmant le maintien d'un niveau d'engagement élevé, notamment dans les infrastructures et les équipements.

Du côté de la consommation, les ménages ont accru leurs dépenses finales de 4,6 %, tandis que celles des administrations publiques ont augmenté de 3,1 %.

Par ailleurs, les services enregistrent une croissance de 4,8 %, grâce notamment à la bonne tenue du commerce (+7 %) et des transports et télécommunications (+5,6 %). Quant au bâtiment, il progresse de 4,1 %, porté par une reprise des chantiers, aussi bien dans les infrastructures publiques que dans le résidentiel.

Jihen Mkehli

 

Publié le 03/06/25 12:50

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