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L'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), basé aux États-Unis, a récemment publié des données mettant en évidence les progrès réalisés par plusieurs pays africains dans la lutte contre la faim.
En tête de ce classement, la Tunisie se démarque avec un indice de la faim remarquablement bas de 5,9, la plaçant au 27e rang mondial parmi les 125 pays évalués. Ce qui représente une amélioration par rapport à sa précédent score de 6,4.
L'Algérie suit de près, se classant 33e au niveau mondial avec un indice de 6,8, en nette amélioration par rapport à 8,5 précédemment. Le Maroc s'installe à la 47e place au niveau mondial, avec un indice de la faim de 9.0 en progression par rapport à 9,1.
L'Indice de la faim permet de suivre l'évolution de la faim à l'échelle mondiale, en attribuant des scores allant de 0 à 100 à chaque pays, où 0 est le meilleur score et 100 le pire. D'autres pays africains affichent également des résultats positifs, caractérisés par des indices de faim modérée, allant de 10 à 19,9.
Parmi ces pays, le Cap-Vert figure à la 55e place mondiale, présentant un score de 12,7. Il s'agit d'une amélioration significative par rapport à la note précédente de 14,6. Ensuite, l'Égypte se classe 57e au niveau mondial, affichant un indice de la faim de 12,8, en amélioration par rapport à 15,2.
Juste derrière, l'Afrique du Sud occupe la 58e place au niveau mondial avec un indice de la faim de 13, en amélioration par rapport à 13,9.
L'Île Maurice se positionne en 61e place au niveau mondial, avec un indice de la faim de 13,6, une amélioration par rapport à 13,5. Le Ghana suit de près, se classant 62e au niveau mondial, avec un indice de la faim de 13,7, marquant une amélioration par rapport à 15,7.
Le Sénégal occupe la 69e place au niveau mondial, avec un indice de la faim de 15, en amélioration par rapport à 18. Ensuite, la Libye complète ce top 10 en se classant 72e au niveau mondial, avec un indice de la faim de 16,1, en progression par rapport à 18,5.
Ces données sont calculées à partir de quatre indicateurs, notamment la proportion de la population sous-alimentée, la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, la mortalité infantile, et la taille insuffisante des enfants.
Malgré des progrès dans certains pays, le rapport de 2023 souligne que la faim persiste à un niveau grave ou alarmant dans 43 pays à l'échelle mondiale, montrant que des défis subsistent pour améliorer la sécurité alimentaire dans le monde.
Jihen MKEHLI
Publié le 24/10/23 14:54
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