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Importation des voitures : A quoi joue le ministère du Commerce ?

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Le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Hichem Ben Ahmed, a annoncé en marge de l'ouverture de la première édition du Salon international de l'automobile à Sousse, avoir conclu un accord avec les concessionnaires automobiles portant sur la réduction de 20% de leurs importations en véhicules neufs en 2018.

Mais le secrétaire d'Etat n'a pas tout dit. L'accord prévoit également que les concessionnaires pourraient récupérer 10% du quota (5.000 voitures) si la balance commerciale du pays enregistrera une amélioration à fin juin 2018.

M. Ben Ahmed n'a pas précisé aussi que l'accord avec les concessionnaires portait également sur la mise en place des mesures claires et strictes de nature à diminuer l'ampleur du marché parallèle. "Dans cet accord, ce qui importe, ce sont les mesures à prendre par le ministère du Commerce pour endiguer le marché parallèle et sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord. Le fait que le Secrétaire d'Etat ne cite pas ces mesures dans sa déclaration, laisse entendre que le ministère ne va pas tenir sa promesse", craint le bureau exécutif de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles relevant de l'UTICA.

En ce qui concerne le reste de l'année en cours, les concessionnaires attendent toujours l'autorisation du ministre du Commerce pour qu'ils puissent recevoir leurs marchandises (voitures) dont une grande partie est bloquée au port de Radés.

La quantité de voitures autorisée par le ministère du Commerce depuis octobre dernier et relative aux mois de novembre et décembre, a été fixée à 2.500 voitures. "Alors que les concessionnaires ont accepté de renoncer à la redistribution du quota à fin août comme prévu dans l'accord avec le ministère, celui-ci leur a accordé en contre partie un quota de 2.500 voitures à importer en novembre et décembre. Mais malheureusement, jusqu'à présent le ministre du Commerce n'a pas signé l'autorisation. Ce qui met en péril notre image vis à vis de nos constructeurs et partenaires financiers qui aura par ricochet un impact négatif sur notre activité", déplore le bureau exécutif de la Chambre syndicale.

O.E.O

Publié le 21/11/17 14:58

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