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La France a vu sa position extérieure nette se détériorer en 2023, avec un endettement net de près de 800 milliards d'euros, ce qui représente environ 28 % de son PIB.
L'an dernier, la France a enregistré un déficit de ses transactions courantes de 28 milliards d'euros, soit environ 1 % du PIB. Cette situation contraste avec les excédents des grands pays voisins comme l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne.
Alors que la zone euro, déficitaire de 79 milliards en 2022, a affiché un excédent de 240 milliards l'an dernier, représentant 1,8 % de son PIB.
Malgré une amélioration du solde des échanges de biens, avec un déficit réduit de 133 milliards à 76 milliards d'euros, principalement grâce à une baisse de près de 47 milliards de la facture énergétique, le déficit global est resté stable en raison d'une diminution significative de l'excédent des services.
Aggravation de la position financière internationale
En particulier, l'excédent habituellement robuste des échanges de services de l'économie française a considérablement diminué, passant de 65 milliards d'euros en 2022 à 35,5 milliards.
Cette baisse s'explique en partie par la normalisation des tarifs du fret maritime, ce qui a réduit les excédents des services de transport de 28 milliards d'euros.
Cependant, la position extérieure nette de la France, qui représente son endettement net envers l'étranger, s'est détériorée de 134 milliards d'euros, pour s'élever à près de 800 milliards d'euros, soit 28 % du PIB, contre 24,8 % en 2022.
Cette détérioration est largement attribuée aux "effets de valorisation" des actifs et à l'appréciation de l'euro, selon la Banque de France.
Jihen Mkehli
Publié le 19/07/24 11:44
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