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Le ministère de l’Équipement propose à Al Buhaira Invest la réalisation du projet Taparura à Sfax

ISIN : TN0009050014 - Ticker : PX1
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Après des années d'attente, l'État a relancé plusieurs projets urbains longtemps suspendus, parmi lesquels figurent ceux de Taparura, Ben Ghayadha et Séjoumi…, dans le cadre des négociations concurrentielles.

 

 

Le ministère de l'Équipement et de l'Habitat a récemment proposé à la société Albuhaira Invest d'étudier la possibilité d'investir dans le projet d'aménagement de Taparura, à Sfax. Les résultats des premières études de faisabilité économique devraient être présentés au cours du second semestre de l'année 2025.

Ce mégaprojet, censé transformer le littoral nord de Sfax, fait face depuis plusieurs années à de grandes difficultés. Si les travaux d'aménagement avaient bien été entamés, le projet est aujourd'hui à l'arrêt, freiné par un manque de financement et l'absence d'un investisseur prêt à le porter dans le cadre d'un partenariat public-privé.

Pour le relancer, le ministère a validé la démarche consistant à soumettre le projet à un appel à manifestation d'intérêt via le mécanisme de négociation concurrentielle, avec l'appui de l'Instance générale du partenariat public-privé (PPP). La décision a été entérinée par la Haute Commission chargée d'accélérer la réalisation des projets publics, réunie le 23 octobre 2024.

La Sebkha de Ben Ghayadha, bientôt réaménagée

Quant au projet de réaménagement de la Sebkha de Ben Ghayadha, dans le gouvernorat de Mahdia, le ministère de l'Équipement et de l'Habitat a opté pour la même approche que celle adoptée à Sfax.

C'est une ouverture à l'investissement selon le mécanisme de négociation concurrentielle, en partenariat avec l'Instance générale du PPP, et conformément à la décision prise par la Haute Commission pour l'accélération des projets publics, en date du 23 octobre 2024.

Un appel d'offres a ainsi été lancé le 24 février 2025 pour sélectionner une banque d'affaires ou un groupement de cabinets spécialisés, chargés d'accompagner l'État tunisien dans le choix d'un partenaire stratégique pour piloter ce projet de valorisation. L'ouverture des plis a eu lieu le 8 mai dernier.

À travers ce projet, les autorités espèrent libérer du foncier à fort potentiel, développer de nouvelles zones à vocation touristique, architecturale et urbaine, et ainsi amorcer une nouvelle dynamique de croissance pour Mahdia, en diversifiant son modèle économique et en revalorisant un espace longtemps négligé.

Des années d'attente pour la Sebkha de Séjoumi

Quant au projet de valorisation de la Sebkha de Séjoumi, située à proximité de la délégation de Mellassine à Tunis, les études d'aménagement ont été menées à terme.

Le scénario retenu vise à dépolluer la zone tout en protégeant les quartiers environnants contre les inondations. Il s'agit d'un double enjeu environnemental et urbain, validé par l'Agence nationale de protection de l'environnement, qui a donné son feu vert à l'étude d'impact le 2 août 2022.

Dans la foulée, un appel à manifestation d'intérêt a été lancé pour désigner le bureau chargé de l'étude. Après évaluation des offres techniques et financières, les résultats ont été présentés au Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES).

Ce dernier a approuvé, le 13 mars 2025, la signature du contrat avec SCET Tunisie, pour un montant estimé à près de 3 millions de dinars.

 

Publié le 04/07/25 09:52

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