ilboursa arabic version ilboursa

Fahmi Chaâbane : Nous ne devons pas craindre une bulle immobilière en Tunisie

ISIN : TN0009050014 - Ticker : PX1
La bourse de Tunis Ouvre dans 3h19min

Les pratiques des promoteurs immobiliers ne sont pas la principale cause de l'envolée brutale du prix de l'immobilier. Les causes du déséquilibre du marché sont nombreuses et diverses. C'est ce qu'a déclaré Mr. Fahmi Chaâbane, président de la Chambre nationale des promoteurs immobiliers de l'UTICA, à l'occasion de la troisième Matinale d'Alumni IHEC Carthage organisée le jeudi 24 novembre sous le thème "Quel avenir pour le secteur immobilier en Tunisie ?".

Mr Chaâbane affirme que le secteur de l'immobilier vit actuellement de grandes difficultés à cause de la conjoncture économique difficile que connait la Tunisie, la hausse des prix des terrains, et la spéculation qui fait courir des risques aux créanciers comme aux emprunteurs.

"Le prix de vente des terrains a été multiplié par 10 dans plusieurs régions du pays entre 2011 et 2016. A titre d'exemple, le prix du mettre carré dans la région de Borj Touil est passé de 30 à 400 dinars tandis que celui aux Berges du Lac a atteint 6.000 dinars contre 1.000 dinars en 2010", a-t-il expliqué.

Selon lui, cette envolée du prix de l'immobilier s'explique essentiellement par la hausse des prix des matériaux de construction, la rareté et le coût élevé de la main d'œuvre ainsi que la lourdeur administrative et la lenteur d'obtention des permis de construire qui engendrent des intérêts bancaires supplémentaires à supporter par les promoteurs.

Faut-il craindre une bulle immobilière ?

Selon le président de la Chambre nationale des promoteurs immobiliers, une bulle immobilière n'est pas à craindre, du moins tant que le nombre de logements vides reste faible.

"D'après nos chiffres, le nombre de logements vides dont le prix ne dépasse pas les 200 mille dinars est estimé à 885 seulement. D'ailleurs, 2.950 autres logements de cette catégorie seront prêts d'ici fin 2017", a-t-il fait savoir en ajoutant que le nombre de logements de standing qui ne trouvent encore pas d'acheteurs ne dépasse pas quelques centaines d'unités.

O.E.O

Publié le 25/11/16 13:39

SOYEZ LE PREMIER A REAGIR A CET ARTICLE

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

-fgpuGiK31RofnP7YAFNXI5ZftS58FFYLbZIumT6Uto False