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Croissance de 15% des recettes fiscales à fin septembre à plus de 22 milliards de dinars

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Au terme des neuf premiers mois de l'année en cours, le déficit budgétaire de la Tunisie s'est réduit de 23% par rapport à la même période de l'année dernière, pour s'établir à 3,8 milliards de dinars, contre 4,9 milliards à fin septembre 2020.

Selon les résultats provisoires de l'exécution du budget de l'Etat à fin septembre dernier, cette réduction du déficit résulte de la hausse des ressources budgétaires, notamment les recettes fiscales, à un rythme plus accéléré que celui des dépenses.

En effet, les ressources budgétaires de l'Etat ont progressé de 10,3% à fin septembre pour s'élever à 23,5 milliards de dinars, contre 21,4 milliards à la même date d'il y a un an. Cette évolution résulte essentiellement de la hausse des recettes fiscales de 15,1% passant de 19,3 milliards de dinars à 22,2 milliards (95% des ressources budgétaires), tandis que les recettes non fiscales accusent une chute de 13% à 1,3 milliard de dinars.

Au niveau des recettes fiscales, les impôts directs ont progressé de 5% à fin septembre dernier à 9,2 milliards de dinars. Dans le détail, les impôts sur les revenus ont augmenté de 4,6% pour se situer à 6,7 milliards de dinars dont 4,8 milliards provenant des impôts sur les salaires (+13,5%).

Pour les recettes émanant des impôts sur les sociétés, elles ont augmenté de 6,1% à 2,4 milliards de dinars en raison de la hausse des impôts sur les sociétés non pétrolières de 10,7% pour s'élever à 2 milliards de dinars. Quant à l'impôt sur les sociétés pétrolières, il a reculé de 14,6% à 365 millions de dinars.

Quant aux impôts indirects, ils ont augmenté de 23,6% à 13 milliards de dinars. Cette croissance résulte essentiellement de la hausse de la TVA de 31,7% à 6,4 milliards de dinars, des droits de douane de 21,6% à 1 milliard de dinars et des droits de consommation de 15,6% pour se situer à 2,3 milliards de dinars.

En ce qui concerne les dépenses totales de l'État, elles s'établissent à fin septembre dernier à 27,3 milliards de dinars, contre 25,7 milliards un an plutôt, enregistrant une hausse de 5,9%.

Les charges budgétaires sont composées essentiellement (57%) des dépenses salariales qui ont atteint 15 milliards de dinars enregistrant une croissance de 6,8%, des dépenses d'interventions de 5,9 milliards de dinars (+6,6%) et des charges de financement (intérêts de la dette) de 2,8 milliards de dinars (+1,2%).

Par ailleurs, les dépenses d'investissement ont progressé de 3,7% sur les neuf premiers mois de l'année pour se situer à 2,4 milliard de dinars.

Il sied de rappeler que la loi de finances rectificative de 2021 prévoit un déficit budgétaire de 9,8 milliards de dinars, contre un déficit de 11,5 milliards l'année dernière, et 7,9 milliards prévus initialement par la loi de finances 2021.

Omar El Oudi

Publié le 02/12/21 12:12

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