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En termes de richesse mondiale, ce sont toujours les mêmes pays qui concentrent la majorité des fortunes, principalement en raison de leurs infrastructures financières développées.
La richesse individuelle à l'échelle mondiale a atteint un niveau record en 2024, frôlant les 470.000 milliards de dollars, selon la dernière édition du Global Wealth Report publié par la banque suisse UBS.
Cela représente une hausse de 4,6 % par rapport à l'année précédente, ce qui consolide déjà la même hausse entamée en 2023 (+4,2 %).
Derrière ce chiffre, un monde toujours plus polarisé, mais résolument orienté vers l'accumulation. Selon les projections du rapport, ce rythme devrait se poursuivre dans les cinq années à venir, avec une croissance continue de la richesse des adultes sur l'ensemble des continents.
Sans surprise, les États-Unis devraient conserver leur place de leader, avec près de 40 % des millionnaires en dollars recensés à travers le monde. Ils sont suivis par la Chine, qui continue de voir émerger une classe moyenne fortunée, en dépit d'un ralentissement économique relatif.
Sans surprise, la Suisse conserve son trône en tête du classement mondial de la richesse par adulte. Depuis des années, perçue comme un refuge sûr pour les grandes fortunes, la Confédération helvétique affiche un patrimoine moyen de 687.000 dollars par habitant en 2024.
Les États-Unis suivent de près avec 620.654 dollars par adulte. Hong Kong complète le podium avec une richesse individuelle moyenne de 601.000 dollars.
Le Luxembourg se place au 4ᵉ rang avec un patrimoine moyen par adulte de 566.735 dollars, suivi de l'Australie à la 5ᵉ position avec environ 516.640 dollars.
Le seul pays arabe à figurer dans le top 25 est le Qatar, qui se classe 22ᵉ avec un patrimoine moyen par adulte de 102.178 dollars.
En 2024, la croissance de la richesse individuelle a été particulièrement marquée en Amérique du Nord, avec une hausse de plus de 11 %, selon le rapport. Ce boom s'explique essentiellement par la performance des marchés boursiers et la vigueur du dollar américain, qui a renforcé la valeur des actifs détenus en devise locale.
À l'inverse, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique ont affiché une croissance quasi nulle, plafonnant à 0,4 %. Cela s'explique par une combinaison de facteurs structurels et conjoncturels tels que la faible croissance économique, la pression inflationniste, les incertitudes géopolitiques…
Jihen Mkehli
Publié le 23/06/25 09:11
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