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Un accord qualifié d'historique vient d'être scellé entre les États-Unis et le Royaume-Uni, en ciblant directement une baisse de droits de douane, une relance des exportations et des promesses d'emplois.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé la signature d'un accord commercial bilatéral, qualifié d'" historique " par les deux parties.
Il s'agit du tout premier compromis de ce type depuis que Donald Trump a lancé sa politique offensive de droits de douane.
Depuis Washington, le président américain a salué un " jour très spécial ". Il prévoit un meilleur accès pour les exportations agricoles américaines notamment le bœuf, l'éthanol et d'autres produits et une simplification des procédures douanières pour accélérer le passage des marchandises aux frontières britanniques.
Sur le fond, Trump a insisté sur l'importance des principes de réciprocité et d'équité dans les relations commerciales.
Il a estimé que ce nouvel accord place les deux alliés sur la même longueur d'onde, tant sur le plan économique que sécuritaire. Les détails finaux seront précisés " dans les prochaines semaines ", a-t-il ajouté.
Parmi les principaux volets dévoilés de l'accord, Washington s'est engagé à réduire une partie des droits de douane américains sur les voitures, l'acier et l'aluminium en provenance du Royaume-Uni.
En échange, Londres élargira l'accès à son marché pour plusieurs produits agricoles américains, dont la viande et l'éthanol, tout en facilitant le passage des marchandises aux frontières grâce à des procédures douanières allégées.
Le texte prévoit également la création d'une zone commerciale dédiée à l'acier et à l'aluminium, ainsi que la mise en place d'une chaîne d'approvisionnement sécurisée pour les produits pharmaceutiques.
Selon Donald Trump, cet accord pourrait générer près de 6 milliards de dollars de recettes grâce à l'application de droits de douane ciblés à hauteur de 10 %, tout en ouvrant environ 5 milliards de dollars de nouvelles opportunités à l'export pour les entreprises américaines.
Un contrat de 10 milliards de dollars passé par le Royaume-Uni pour l'achat d'avions Boeing, qui a immédiatement dopé l'action du constructeur aéronautique américain, en hausse de 3,8 %, atteignant son plus haut niveau depuis fin juillet.
À Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué cet accord comme " un moment historique " et " un excellent partenariat ", et ce, soulignant qu'il viendra renforcer les entreprises britanniques et préserver des milliers d'emplois.
Jihen Mkehli
Publié le 09/05/25 11:16
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