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Maroc : Bank Al-Maghrib maintient inchangé son taux directeur à 2,25%

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Posté le 18/12/2019 19:13:41
Ta7mssou fina ma3neha !!
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Posté le 18/12/2019 19:13:41

https://www.dreamjob.ma/wp-content/uploads/2019/07/Bank-Al-Maghrib-Concours-Emploi-Recrutement-Dreamjob.ma-3-600x315.png" alt="" width="627" height="329" />

Le Conseil d'administration de Bank Al-Maghrib a tenu le mardi 17 décembre sa dernière session trimestrielle au titre de l'année 2019. Sur la base des évaluations des prévisions à moyen terme de l'inflation, de la croissance, des comptes extérieurs, des conditions monétaires et des finances publiques, le Conseil a jugé que le niveau actuel du taux directeur de 2,25% reste approprié et a décidé de le maintenir inchangé.

Le Conseil a noté qu'après s'être établie à 1,9% en 2018, l'inflation a connu une forte décélération au cours des dix premiers mois de 2019, en lien principalement avec le recul des prix des produits alimentaires. Elle devrait terminer l'année avec une moyenne de 0,3%, mais s'accélérerait à 1,1% en 2020 et à 1,4% en 2021. Sa composante sous-jacente, qui mesure la tendance fondamentale des prix, ralentirait à 0,6% cette année et augmenterait à 1,3% en 2020 puis à 1,9% en 2021, sous l'effet conjugué de l'amélioration prévue de la demande intérieure et de la dissipation attendue de l'appréciation du taux de change effectif réel.

Pour l'ensemble de l'année 2019, la croissance devrait s'établir, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, à 2,6% après 3% en 2018, avec un recul de 4% de la valeur ajoutée agricole et une augmentation de 3,3% de celle des activités non agricoles. Ces dernières continueraient leur raffermissement à moyen terme, avec une croissance de 3,5% en 2020 et de 3,7% en 2021.

Au niveau des comptes extérieurs, les données à fin octobre montrent un ralentissement du rythme des exportations de biens à 3,1%, reflétant en grande partie celui des ventes du secteur automobile et des phosphates et dérivés. En parallèle, la progression des importations est revenue à 3,1%, avec en particulier une diminution de 6,6% de la facture énergétique.

Pour les principales autres opérations courantes, les recettes de voyage se sont accrues de 6,1%, tandis que les transferts des MRE ont accusé un léger recul de 0,6%. Tenant compte de ces évolutions et sous l'hypothèse d'une rentrée de dons des pays du CCG de 2 milliards de dirhams en 2019, le déficit du compte courant s'allégerait à 4,6% du PIB, après avoir atteint 5,5% en 2018.

Pour ce qui est des opérations financières, les entrées annuelles d'IDE continueraient d'avoisiner l'équivalent de 3,4% du PIB. Les réserves internationales nettes se situeraient à 240,7 milliards de dirhams à fin 2019 et se renforceraient progressivement pour atteindre 242,7 milliards en 2020 puis 248,2 milliards au terme de 2021. Elles continueraient ainsi à assurer l'équivalent de 5 mois d'importations de biens et services.

Au final, le déficit budgétaire hors privatisation se situerait à 4,1% du PIB en 2019 après 3,7% en 2018. A moyen terme, tenant compte des données de la loi de finances 2020 et sous l'hypothèse de la poursuite des efforts de mobilisation des recettes et de la maîtrise des dépenses, le processus de consolidation budgétaire reprendrait et le déficit hors privatisation avoisinerait 3,8% du PIB en 2020 et 3,5% en 2021.

O.E.O


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