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Selon un sondage publié mardi 1er décembre par l'ONG "Transparency International", la police a été considérée comme étant le secteur le plus corrompu en Afrique par 47% des personnes sondées, devant les dirigeants d'entreprises (42%), les responsables gouvernementaux (38%), les agents d'impôts (37%), les magistrats (34%) et les membres du Parlement (33%).
Les leaders religieux et les chefs traditionnels sont considérés parmi les moins corrompus, avec des taux respectifs de 15% et 21%.
Il en ressort ainsi que les pauvres ayant recours aux services publics sont deux fois plus susceptibles que les riches d'avoir versé un pot-de-vin. Dans les zones urbaines, ils sont encore plus susceptibles de payer des pots-de-vin.
Le sondage révèle, par ailleurs, que les mécanismes de dénonciation de la corruption sont souvent perçus comme trop dangereux, inefficaces ou peu clairs. Plus d'un Africain sur 3 pense qu'un lanceur d'alerte s'expose à des conséquences négatives s'il dénonce des pratiques de corruption, ce qui est la raison pour laquelle la plupart des gens ne dénoncent pas la corruption.
Publié le 02/12/15 10:32
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